Ce fragment de lettre est largement commenté dans la presse espagnole ces jours-ci. Les articles sont d'ailleurs repris et développés dans la presse française.
Attribuée - jusqu'à ce jour - par erreur à Dalí, ce qui était considéré comme une lettre complète, signée sans être datée, incluse dans le lot 2191 de la vente de 2003, est en fait un fragment de lettre non signé, non daté, d'une ériture qui ne ressemble en aucune façon à celle de Dalí et n'est pas indexé dans le lot 2191.
J'ignore d'où provient cette erreur, elle sans doute due à des miscellanées entre le site Atelier André Breton de 2005 - qui a ajouté des objets retrouvés après la vente - et le catalogue de la vente, miscellanées qui ont dû rester telles sur ce site André Breton.
Fort heureusement la Fondation Gala-Salvador Dalí de Figueres m'a alertée sur le fait que le lot complet ne contenait pas cette missive. Qu'elle en soit vivement remerciée !
Tout le dossier de l'Affaire Dali se trouve sous le lien du Lot 2191, il vient d'être pointé et vérifié, catalogue de la vente de 2003 en main.
Toute cette nouvelle affaire Dalí montre que la recherche est sans fin, que les erreurs restent parfois - et qu'il est merveilleux de pouvoir corriger cela aussi facilement. Aussi n'hésitez pas à utiliser le wiki situé en marge de chaque notice pour proposer vos suggestions de corrections. Elles seront vérifiées et validées par le conseil scientifique du site André Breton.
Je vous remercie de rester fidèle à ce site d'archives qui n'existerait pas sans votre aide.
Sur l'origine de ces découpages, voir l'ouvrage publié par mes soins André Breton Je vois, j'imagine, éd. Gallimard, 1991 :
"El Ataque est une cérémonie, pratiquée dans un petit village de montagne au Mexique, qui utilise à des fins curatives et magiques des figures découpées dans du papier obtenu à partir de l'arbre amatl"... (Communication adressée à André Breton par un correspondant mexicain dont le nom n'a pas été retrouvé). Trois découpages réalisés par A. Breton p. 60 avec commentaires p.173.
Un de ces découpages a été reproduit dans l'Almanach surréaliste du demi-siècle, n° spécial 63-64 de la revue la Nef, le Sagittaire, 1950, p.180.
Voir aussi le catalogue de la Galerie 1900-2000 La Part du jeu dans le surréalisme, Foire de Bâle, 2004 où 5 découpages sont reproduits.
Les visites au Palais idéal du facteur Cheval par Breton et les surréalistes sont nombreuses. Fin septembre 1931, Breton regagnant Paris, après un séjour à Castellane où il commence Les Vases communicants, fait un détour par Hauterives. (voir photo de Breton au Palais idéal en 1931 dans Les Vases communicants et note n°1 p. 1416, dans la Pléiade II des œuvres complètes de Breton, 1992). Dans Poésie et autre d'André Breton au Club du meilleur livre, 1960, on trouve p. 114 la reproduction de la photo de 1931 de Breton au Palais idéal et une autre photo, de 1949, de Breton et Elisa dans le même lieu en 1949. Quant à Denise Bellon, elle s'était installée en 1946 à Montpellier et a réalisé de nombreux reportages dans la Drôme. En 1947, elle a photographié l'exposition "le Surréalisme en 1947". La date de 1947 figure d'ailleurs au dos d'une photo. JMG._
J'ai été très ému de retrouver la lettre adressée par mon ancien professeur de français à André Breton et la réponse de Breton, lettres que M. Fontbonne lut à la classe de 4ème où je me trouvais à cette époque, en septembre 1965. J'ai évoqué cette anecdote et mentionné votre site dans un article consacré à l'Amour fou, publié dans mon blog.
Intempéries et détours
"Une photographie de la Vente Breton (lot 5087) le montre dans un groupe d'étudiants et d'enseignants dans une cour de la galerie des sciences de la Sorbonne (et non au collège Chaptal, comme dit la légende). Il l'envoie à sa tante Lucie à Ubexy." André Breton, le Grand Indésirable, Paris, Fayard, note 33, p.39, 2005.
"Une photographie de la Vente Breton (lot 5087) le montre dans un groupe d'étudiants et d'enseignants dans une cour de la galerie des sciences de la Sorbonne (et non au collège Chaptal, comme dit la légende). Il l'envoie à sa tante Lucie à Ubexy." André Breton, le Grand Indésirable, Paris, Fayard, note 33, p.39, 2005.
Les notes de travail d'André Breton sur La Science des rêves, en préparation des Vases communicants, consignées dans le Cahier de la girafe,ont été publiées en fac similé,avec une note préliminaire de Marguerite Bonnet, dans: Folie et psychanalyse dans l'expérience surréaliste,sous la direction de Hulak F. Z'Editions,Nice, 1990.
Bonjour, chère Constance Krebs. Pourriez-vous me dire, qui dédicace à Jacqueline et André Breton (en 1933 ?), et ce que signifie "Joël Giraud 2014" ? Merci, par avance. Cordialement. Jean-Pierre Plisson
Cher Monsieur, la créature nommée par Rimbaud a bien été imaginée par André Breton pour l'exposition de 1947. Georges Sebbag lui a consacré un long développement. Bien à vous, ck
Je trouve l'adresse d'Ilia Zdanevitch (2O rue Zacharie 5e) au début du petit Carnet de notes diverses d'André Breton (vue n°3) (celui partiellement publié dans Littérature).
1) Le nom de Zdanevitch ne figure pas dans la liste des auteurs mentionnés que vous avez dressée. il faudrait le rajouter. 2) L'adresse pourrait eéventuellement permettre de préciser la date du début de ce carnet.
André Breton, lors de la visite qu’Adrien Dax, Robert Lagarde et moi lui rendîmes, ayant formulé le souhait de nous voir soumettre quelques idées pour l’exposition, et quelques textes pour, éventuellement, figurer dans son catalogue, je vous adresse joint :
Trois pages, pas forcément consécutives, extraites de « Maliduse », l’ouvrage que je prépare.
En ce qui concerne l’exposition, ma principale idée serait d’introduire des éléments vivants.
Le lieu est, je crois, constitué par une grande salle et plusieurs pièces contigüesCes pièces pourraient être traitées en chambres. Voici donc ce que seraient quelques unes de ces chambres :
I-Le sol est recouvert d’une épaisse de gélatine qui rappelle d’assez près la matière dont sont constituées les méduses. Un ou plusieurs de ces animaux sont exposés, en compagnie de poulpes, dans un grand aquarium en forme de lit à colonnes fermé par des rideaux. Les visiteurs seraient invités à lever le rideau.
II-La chambre est pleine de brouillard au travers duquel on distingue quelques gigantesques formes phalliques. Sur leur pourtour, des plantes carnivores drosera, népenthès etc. Tendus de l’une à l’autre, des hamacs ou trainent quelques sous-vêtements féminins visiblement déjà portés. Les visiteurs seraient invités à s’étendre dans ces hamacs.
III-Chambre verte sous une lumière crue. Un canapé rouge couvert de fourmis. A hauteur des yeux, sur un plancher spécial des mantes évoluent. Au sol, toutes sortes d’insectes agressifs. Sur une table basse, des instruments de chirurgie.
Dans la salle, deux nonnes très parfumées se dandinent parmi l’assistance, s’entretenant à haute voix de leurs amours.
Une forêt de jambes moites gainées de bas, le haut de la cuisse touchant le plafond, pourrait occuper l’entrée, sur toute la cuisse touchant le plafond, pourrait occuper l’entrée, sur toute la largeur de la salle et sur cinq mètres de longueur. Les jambes seraient espacées de 40 à 50 cm ; obligeant le visiteur à passer en biais. Une légère odeur d’urine flotterait sur ce passage.
Bonjour chère Constance Krebs. La date que vous donnez au document (janvier 1935) est fautive. André et Jacqueline Breton sont partis le 27 avril pour les Canaries (1ère Exposition internationale du surréalisme, du 11-25 mai 1935). Merci quand cela est possible, de donner la date de parution pour les livres. Merci par avance. Cordialement. Jean-Pierre Plisson
Oui il s'agit d'une homonymie. André Bouvet neuropsychiatre qui écrit à Breton le 8/11/1955 (lettre du site) répondra à l'enquête sur l'art magique. Sa réponse est présente dans les deux éditions de l'Art magique d'A.B., en 1957 au Club français du livre et en 1991 chez Phébus/Adam Biro. > > Le seul Bouvet qui concerne le surréalisme est Francis Bouvet, né en 1929 à Paris et décédé dans la même ville en 1979 Peintre et créateur d'objets, il participe, fin 1945, à l'exposition "Surréalisme" à la Galerie des Éditions La Boétie de Bruxelles. Il rejoindra le groupe parisien dès le retour de Breton en France, en 1946, et sera parmi les invités de l'"Exposition Internationale du Surréalisme" à la galerie Maeght en 1947. Il collabore à la revue "Néon", la première revue surréaliste d'après-guerre. Du 25 juin au 10 juillet 1948, il participe à l'exposition COMME, à la Galerie Jean Bard à Paris, préfacée par Maurice Baskine et qualifiée, dans le carton d'invitation, de "Première Exposition Surréaliste des Physiologiquement Jeunes". En novembre 1948, Francis Bouvet est exclu du groupe pour "activités fractionnelles" en même temps qu' Alexandrian, Brauner, Jouffroy, Rodanski et Tarnaud. À partir de 1953 il abandonne toute activité créatrice pour se consacrer à l'édition.
Si on imagine ce panier "rempli de galets du Lot" Il ne peut contenir des variolites, les alluvions du Lot n’en contiennent pas. Elles ne peuvent provenir que des roches volcaniques de la région du Chenaillet (Mt Genèvre France), et donc des alluvions de la Durance actuelle ou fossile (La Crau) et dans les alluvions actuelles ou fossiles du Rhône en aval de la Durance jusque sur les côtes de la méditerranée, et en particulier à Maquelone (Palavas). On en découvert en milieu archéologie, (ex Grotte sépulcrale néolithique de La Paillade Montpellier) et pour un usage historique prophylactique afin de se prémunir contre la clavelée ovine en Languedoc Cévennes Ardèche Vivarais etc, ce sont des pierres récoltés et déplacées. (ex Plan de l'Olm St Jean de la Blaquière Hérault cette variolite perdue devait être fixée sur une brebis pour la transhumance)
Les variolites offertes par Robert Lagarde à André Breton sont attestées par un témoin visuel (J.L.). "Elles se trouvaient autrefois dans le Plateau d'agates du mur". http://www.andrebreton.fr/work/56600100506650