Banquet à la Closerie des Lilas, hommage à Saint-Pol-Roux
Le 2 juillet 1925, un banquet est donné à Paris, à la Closerie des Lilas, en l'honneur du poète Saint-Pol-Roux.
Le banquet Saint-Pol-Roux qui réunit ses amis et ses admirateurs. Le jour même, Paris-Soir a publié la réponse de Rachilde à son enquête “Un Français peut-il aujourd’hui épouser une Allemande ?” Une telle déclaration ne pouvait qu’indigner les surréalistes, dont la plupart avaient fait la guerre avec le sentiment de son absurdité, et qui comptaient dans leur groupe Max Ernst justement invité au banquet.
Arrivés avant le début du repas, ils avaient placé sous les assiettes leur “lettre ouverte à M. Paul Claudel” imprimée sur papier sang de bœuf, protestant contre les propos de l’ambassadeur-poète.
Les convives à peine installés, les premières échauffourées commencent. Les surréalistes réclament le départ de Rachilde et de Lugné-Poe, le ton monte, les cris fusent de part et d’autre. L’agitation gagne, les tables sont renversées. On veut expulser les agitateurs surréalistes, qui ne se laissent pas faire. La police intervient et procède à quelques arrestations.
Dates | 02/07/1925 |
Localisation | |
Catégories | Réunions du groupe, activités surréalistes |
Portrait de Saint-Pol-Roux
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Tirage d'un portrait photographique de Saint-Pol-Roux datant des années 1920. [1925]
Une image, une notice descriptive à compléter, une bibliographie.
Lettre ouverte à M. Paul Claudel
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Maxime Alexandre, Louis Aragon, Antonin Artaud, Jacques-André Boiffard, Joë Bousquet, André Breton, Jean Carrive, René Crevel, Robert Desnos, Paul Éluard, Max Ernst, Dr Théodore Fraenkel, Éric de Hauleville, Michel Leiris, Georges Limbour, Robert Enoch, dit Mathias Lübeck, Georges Malkine, André Masson, Max Morise, Marcel Noll, Benjamin Péret, Georges Ribemont-Dessaignes, Gérard Rosenthal, dit parfois Francis Gérard, Philippe Soupault, Hénoque, dit Dédé Sunbeam, Rolland Tual, Jacques Viot, Roger Vitrac
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Réponse violente des surréalistes à l'interview de Paul Claudel à « Il Secolo » reproduite par « Comoedia », le 17 juin 1925.
Une image, une notice descriptive.