Préparation de l'autel VIII
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André Breton, Henri et No Seigle
Chemise de préparation d'un des douze autels prévu pour l'exposition Le Surréalisme en 1947.
Trois images, une notice descriptive, une bibliothèque, une œuvre associée.
Auteur Henri et No SeiglePersonnes citées Victor Brauner, André Breton
Lettre signée de Siegle à André Breton, datée du 3 mars 1947
Suite des autels imaginés par les surréalistes (et plus précisément par « mes amis Seigle », pour reprendre une formule d'André Breton qui deviendra le titre d'un des articles du Surréalisme et la peinture), pour l'Exposition internationale du surréalisme de 1947. Associé au rubis et au signe astrologique du scorpion, le condylure ou taupe étoilée (une figure que l'on retrouve à plusieurs reprises dans les archives) l'est aussi aux « vertus astrales des éléments », aux « semences de toutes sortes », aux « chaînes d'harmonie » et aux « correspondances ». Ce qui n'empêche pas Benjamin Péret de le nourrir de caractères d'imprimerie. [Site Atelier André Breton, 2005]
Lettre autographe datée du 3 mars 1947
Lettre autographe signée de Seigle avec dessin original adressée à André Breton (3 pages in-16 avec enveloppe). [Catalogue de la vente, 2003]
Date de création | 03/03/1947 |
Date du cachet de la Poste | 03/03/1947 |
Adresse de destination | |
Notes bibliographiques | 3 pages in-16 - Ms - encre noire - enveloppe conservée |
Langues | français |
Lieu d'origine | |
Bibliothèque | |
Nombre de pages | 3 p. |
Référence | 1351000 |
Vente Breton 2003 | Lot 2282 |
Mots-clés | exposition, lettre |
Catégories | Correspondance, Lettres à André Breton |
Exposition | 1947, Le Surréalisme en 1947 |
Lien permanent | https://www.andrebreton.fr/fr/work/56600101002267 |
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André Breton, Henri et No Seigle
Chemise de préparation d'un des douze autels prévu pour l'exposition Le Surréalisme en 1947.
Trois images, une notice descriptive, une bibliothèque, une œuvre associée.
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Dessin pour un projet d'autel consacré à André Breton et présenté à l'exposition « Le surréalisme en 1947 » à la galerie Maeght.
Une image, une notice descriptive, une bibliographie, une exposition.
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Gouache et encre sur papier marouflé sur toile des artistes Henri et No Seigle datée de 1947.
Une image, une notice descriptive.
Gouache et encre sur papier marouflée sur toile des artistes Henri et No Seigle datée de 1947.
Porte au dos une étiquette marquée : Taupe étoilée.
Henri et No Seigle
« Henri et No Seigle rencontrent Victor Brauner, puis André Breton et entrent dans le Groupe Surréaliste à la suite de la présentation par Benjamin Péret du film d'Henry Hattaway, Peter Ibbetson. Cette adaptation cinématographique de "l'Amour fou" de George du Maurier représente pour André Breton un "film prodigieux, triomphe de la pensée surréaliste, étant la seule entreprise d'exaltation de l'amour total". Ce point de repère trouvait son incarnation dans le couple Seigle. » Michel Butor (André Breton (préface), Seigle, Paris, Manuceau Éditeur, 1990, p. 167).
« Instant ou plutôt instance sacrée, poétiquement celle qui nous tient le plus à cœur. Pour la saisir au vol je me dis que sans doute il fallait plus que la main d'un peintre mais une main comme on n'en a pas encore vu, main d'homme indistincte d'une main de femme ou, mieux, la main de la femme et celle de l'homme n'en faisant plus qu'une en vertu d'un accord porté pour une fois si loin qu'il entraîne l'intention unique et va jusqu'à nécessiter la mise en commun de l'expression. Je pense qu'on ne saurait trop insister sur cet exceptionnel répondant de l'art de Seigle en valeur humaine : la chance nous est donnée d'appréhender non plus seulement les réactions d'une sensibilité individuelle, si riche soit-elle, devant le "spectacle" de la nature et ses implications symboliques bien autrement importantes, mais celles du couple le mieux parvenu à la fusion sensible, du fait que ses éléments ont toujours vécu côte à côte, partagé les mêmes impressions d'enfance et subi intellectuellement la même formation. Par là s'imprègne enfin de réalité tangible un mythe qui se cherche dans les barbes fleuries du Macroprosope et du Père Enfantin et traverse, avec Peter Ibbetson, la partie orageuse de sa carrière. » André Breton (Le surréalisme et la peinture, Nouvelle édition revue et corrigée, 1928-1965, Paris, Gallimard, 1965, p. 235).
Date de création | 1947 |
Langues | français |
Notes | 37,5 x 23 cm - Gouache et encre sur papier marouflée sur toile |
Lieu d'origine | |
Crédit | © ADAGP, Paris, 2005. |
Vente Breton 2003 | Lot 4413 |
Mots-clés | peinture |
Catégories | Tableaux |
Série | [Exposition] Le Surréalisme en 1947 |
Exposition | 1947, Le Surréalisme en 1947 |
Lien permanent | https://www.andrebreton.fr/fr/work/56600100426030 |
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Dessin pour un projet d'autel consacré à André Breton et présenté à l'exposition « Le surréalisme en 1947 » à la galerie Maeght.
Une image, une notice descriptive, une bibliographie, une exposition.
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Gouache et encre sur papier marouflé sur toile des artistes Henri et No Seigle datée de 1947.
Une image, une notice descriptive.
Gouache et encre sur papier marouflé sur toile des artistes Henri et No Seigle datée de 1947.
Henri et No Seigle
« Henri et No Seigle rencontrent Victor Brauner, puis André Breton et entrent dans le Groupe Surréaliste à la suite de la présentation par Benjamin Péret du film d'Henry Hattaway, Peter Ibbetson. Cette adaptation cinématographique de "l'Amour fou" de George du Maurier représente pour André Breton un "film prodigieux, triomphe de la pensée surréaliste, étant la seule entreprise d'exaltation de l'amour total". Ce point de repère trouvait son incarnation dans le couple Seigle. » Michel Butor (André Breton (préface), Seigle, Paris, Manuceau Éditeur, 1990, p. 167).
« Instant ou plutôt instance sacrée, poétiquement celle qui nous tient le plus à cœur. Pour la saisir au vol je me dis que sans doute il fallait plus que la main d'un peintre mais une main comme on n'en a pas encore vu, main d'homme indistincte d'une main de femme ou, mieux, la main de la femme et celle de l'homme n'en faisant plus qu'une en vertu d'un accord porté pour une fois si loin qu'il entraîne l'intention unique et va jusqu'à nécessiter la mise en commun de l'expression. Je pense qu'on ne saurait trop insister sur cet exceptionnel répondant de l'art de Seigle en valeur humaine : la chance nous est donnée d'appréhender non plus seulement les réactions d'une sensibilité individuelle, si riche soit-elle, devant le "spectacle" de la nature et ses implications symboliques bien autrement importantes, mais celles du couple le mieux parvenu à la fusion sensible, du fait que ses éléments ont toujours vécu côte à côte, partagé les mêmes impressions d'enfance et subi intellectuellement la même formation. Par là s'imprègne enfin de réalité tangible un mythe qui se cherche dans les barbes fleuries du Macroprosope et du Père Enfantin et traverse, avec Peter Ibbetson, la partie orageuse de sa carrière. » André Breton (Le surréalisme et la peinture, Nouvelle édition revue et corrigée, 1928-1965, Paris, Gallimard, 1965, p. 235).
Date de création | 1947 |
Langues | français |
Notes | 37 x 23,3 cm (14 1/2 x 9 1/8 in.) - Gouache et encre sur papier marouflée sur toile |
Lieu d'origine | |
Crédit | © ADAGP, Paris, 2005. |
Vente Breton 2003 | Lot 4412 |
Mots-clés | peinture |
Catégories | Tableaux |
Série | [Exposition] Le Surréalisme en 1947 |
Exposition | 1947, Le Surréalisme en 1947 |
Lien permanent | https://www.andrebreton.fr/fr/work/56600100616740 |
Lettre signée de Siegle à André Breton, datée du 3 mars 1947
Quatre images, une notice descriptive, une bibliothèque, des œuvres associées
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Dessin pour un projet d'autel consacré à André Breton et présenté à l'exposition « Le surréalisme en 1947 » à la galerie Maeght.
Une image, une notice descriptive, une bibliographie, une exposition.
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Gouache et encre sur papier marouflée sur toile des artistes Henri et No Seigle datée de 1947.
Une image, une notice descriptive.