Descriptif

Manuscrit autographe signé de Michel Leiris paru dans le numéro 8 de La Révolution Surréaliste en décembre 1926.

Le numéro 8 de La Révolution surréaliste porte les traces d'une interrogation religieuse, tout aussi prégnante peut-être, quoique moins visible, que les réflexions politiques de ces années 1926-1927. À côté du texte de Jean Genbach, les poèmes de Michel Leiris font apparaître les thèmes du carême, du sacrilège, sous l'invocation des aruspices. L'intérêt déjà ancien du surréalisme (héritier en cela de Hugo, Nerval, Rimbaud) pour les oracles trouve ici un regain de vigueur, après les sentences oraculaires de Desnos dans ses Sommeils. Peut-être l'intérêt pour la politique n'en est-il pas si éloigné - n'a-t-on pas dit que l'idéologie qu'elle était une prophétie autoréalisatrice ? [site Atelier André Breton, 2005]

Manuscrit autographe, sd.
- Poème autographe signé, 4 pages in-4°.
« Si les maisons n'étaient que des fenêtres, si le mobile que j'observe le long de cette courbe qui est moi-même cessait enfin - point noir - de respirer, si les vagabonds du tonnerre avaient enfin fixer leur tente sur quelques îlots perdus dans la mâchoire des nuages. »
Note autographe d'André Breton : « Nous rétablissons ci-dessus dans son intégrité le poème de Michel Leiris qui, par suite d'une erreur typographique, s'est trouvé déformé dans notre dernier numéro. » Publié dans le n°8 de La Révolution Surréaliste. [catalogue de la vente, 2003]

Bibliographie

- Michel Leiris, « Les Aruspices », « Le Fer et la rouille », La Révolution surréaliste, n°8, décembre 1926, p. 14-15.

Date de création	1926
Date d'édition	1926
Langues	français
Notes	Ms - encre noire
Vente Breton 2003	Lot 1130
Mots-clés	notes de travail, poésie, revue, revue "la révolution surréaliste", écriture automatique
Catégories	Manuscrits des membres du groupe
Série	[Revue] La Révolution surréaliste
Lien permanent	https://www.andrebreton.fr/fr/work/56600100214500

Notice reliée à :

Descriptif

Manuscrit de poèmes de Michel Leiris, qui seront publiés dans La Révolution surréaliste en juin 1926.

D'un tout jeune Michel Leiris, à l'écriture encore enfantine et à l'othographe hésitante, ces poèmes font apparaître les thèmes d'une certaine vie nocturne, celle du jazz et de l'alcool, sur laquelle l'aitobiographe vieillissant reviendra à plusieurs reprises. Leiris reprendra l'ensemble des textes de cette époque dans Haut mal, paru en 1943. La figure de la folie, désignée par cette formule venue du Moyen Âge, est directement inspirée du surréalisme et des réflexions de ces années-là, telles qu'on les trouve dans le Cinquantenaire de l'hystérie (Breton, Aragon) ou les premiers textes de Lacan un peu plus tard. [site Atelier André Breton, 2005]

Poèmes autographes, sd.
- « Cycle », 3 pages in-8° à l'encre de Michel Leiris.
« Collier sous-marin,
» L'odeur des règnes se propagent en ondes de plusieurs couleurs
» sur plusieurs kilomètres.
» Déchargez l'alcool sur mes mains et la lueur
» ma tête sera le baril
» tesson d'intelligence ensanglantant les paumes
» d'un petit maraudeur venu du ciel
» nommé Louis et âgé de 14 ans et demi. »
Publié dans le n°7 de La Révolution Surréaliste.
- « Marques », 1/2 page in-8° à l'encre par Michel Leiris. [catalogue de la vente, 2003]

 Publié dans le n°7 de La Révolution Surréaliste.

Bibliographie

- Michel Leiris, « Cycle » et « Marques », La Révolution surréaliste, n°7, juin 1926, p. 18-19.

Date de création	sd
Date d'édition	1926
Langues	français
Notes	Ms - encre noire
Bibliothèque	Bibliothèque littéraire Jacques Doucet, Paris : BRT 159
Référence	364000
Vente Breton 2003	Lot 2108
Mots-clés	notes de travail, poésie, revue "la révolution surréaliste"
Catégories	Manuscrits des membres du groupe
Série	[Revue] La Révolution surréaliste
Lien permanent	https://www.andrebreton.fr/fr/work/56600100342940

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Descriptif

Manuscrit et tapuscrit de Robert Desnos publié dans le numéro 8 de La Révolution Surréaliste. Lettres de Marcel Noll et réponses de Stanislas Fumet.

La colère gronde ! C'est à Desnos que revient l'honneur d'assassiner Stanislas Fumet, l'un de ces catholiques progressistes qui commencent à apparaître dans les années 1920, et qui tentent à leur façon de se réapproprier une culture plus large. Baudelaire, qui tenta d'ailleurs d'être catholique, fait ainsi l'objet d'un livre préfigurant les œuvres à venir de Pierre Emmanuel ; voilà ce qui suscite le petit pamphlet de Desnos, qui peut être mis en correspondance avec les colères plus justifiées de Breton face à Claudel, quand monsieur l'Ambassadeur convertit Rimbaud, ou plus tard face à Klossowski quand celui-ci donnera son Sade, mon prochain. [site Atelier André Breton, 2005]

Manuscrits et tapuscrits signés, sd [1926].
- 1 page in-4° tapuscrite et manuscrite, titrée Fumet ? Non, relent ! et signé par Robert Desnos :
« Un certain Stanislas qui parle de son "Baudelaire" comme s'il avait couché avec, vient de découvrir que le marquis de Sade est un auteur catholique. Monsieur Stanislas Fumet dont le nom est tout un programme et qui doit nécessairement posséder des pieds aussi catholiques que son œuvre mériterait certain soir de rencontrer le fantôme du divin marquis. »
(Publié dans le n°7 de La Révolution Surréaliste) [catalogue de la vente, 2003]

 

Bibliographie

- Robert Desnos, « Fumet ? Non, relent ! », La Révolution surréaliste, n°7, juin 1926, p. 32.

Date de création	sd
Notes bibliographiques	1 page in-4° - Ts - notes
Langues	français
Nombre de pages	1 p.
Référence	360000
Vente Breton 2003	Lot 2107
Mots-clés	critique, revue "la révolution surréaliste", sacré ou mystique
Catégories	Manuscrits des membres du groupe
Série	[Revue] La Révolution surréaliste
Lien permanent	https://www.andrebreton.fr/fr/work/56600100541110

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Descriptif

Manuscrit d'un texte de Marcel Noll transcrit par André Breton, non daté, paru dans La Révolution surréaliste du 15 juin 1926.

Le rêve, la révolution, et le marquis de Sade : un ensemble composite, qui reflète bien les préoccupations de Breton et des surréalistes au tournant de 1925-1926, quand la place prise par la politique dans sa réflexion commence à bousculer certains réflexes esthétiques ; sous l'allure du rêve, en effet, c'est l'histoire qui entre en scène, et derrière la figure «historique» de Sade se cache la rencontre de la culture surréaliste, dans ce qu'elle a de plus explosif, avec certain imaginaire révolutionnaire plus canonique. [site Atelier André Breton, 2005]

Manuscrit autographe, sd.
- [4 pages in-4°] Manuscrit de la main d'André Breton de deux récits de rêve de Marcel Noll :
« C'est la révolution. Le matin de ce jour, Sade était conduit en prison par un détachement de chevaux-légers. Le roi (dont je suis un des conseillers), sa suite et la majeure partie du peuple qui lui est restée fidèle, habitent un ensemble de vieilles maisons qui, entouré d'un haut mur et protégées de tourelles, composent la résidence royale. Sans l'avoir vue encore je sais que je dois aimer la fille du roi, Augustina, qui admire et estime hautement le marquis de Sade qu'elle a vainement protégé contre les poursuites de son père ?? » Le manuscrit est signé Marcel Noll de la main de Breton. Publié dans le n°7 de La Révolution Surréaliste. [catalogue de la vente, 2003]

Bibliographie

- Marcel Noll, « Rêves » I, La Révolution surréaliste, n°7, 15 juin 1926, p. 6.

Date de création	sd
Notes bibliographiques	2 pages in-4°
Date d'édition	1926
Langues	français
Notes	Ms - encre noire
Vente Breton 2003	Lot 1130
Mots-clés	bibliophilie, notes de travail, revue, revue "la révolution surréaliste", rêve
Catégories	Manuscrits, Manuscrits des membres du groupe
Série	[Revue] La Révolution surréaliste
Lien permanent	https://www.andrebreton.fr/fr/work/56600100317250

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