La Collection

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    Masque poro-polo

    Nouvelle-Guinée

    Sculpture

    Auteur

    Artiste Inconnu

    Descriptif

    Masque placé sur le mur de l'atelier.

    Masque en terre sur âme en vannerie, entouré de cauris et de plumes de casoar. Peint pour moitié en noir à gauche et blanc à droite, il porte un ornement de nez.

    Expositions


    - Paris, Musée national d'art moderne / Centre Georges Pompidou, André Breton, la beauté convulsive, 1991

    - Présentation des collections permanentes : Paris, Musée national d'art moderne, depuis 2003

    - Big Bang [Présentation des collections permanentes] : Paris (France), Musée national d'art moderne, 02 mai 2005-28 février 2006

    - Présentation des collections permanentes (collections modernes) : Paris (France), Musée national d'art moderne, 01 février 2010-01 février 2012

    Bibliographie

    - Paris, Musée national d'art moderne - Centre Georges Pompidou, André Breton, la beauté convulsive, 1991, rep.p. 146

    Date de créationsd
    Languesfrançais
    NotesBoue, coquillages, plumes, pigments, vannerie.
    Provenancesl
    Lieu d'origine
    Musée

    Musée national d'Art moderne, Centre Pompidou, Paris : AM 2003-3(164)

    Modalité d'entrée dans les collections publiquesMusée national d'Art moderne, Centre Pompidou, dation André Breton, 2003
    Dimensions34,00 x 17,00 x 4,00 cm
    Créditphoto J.-C. Planchet/Centre Pompidou, MNAM-CCI
    RéférenceDation_164
    Mots-clés, , , ,
    CatégoriesMélanésie, Océanie
    Série1991, La Beauté convulsive, centre Pompidou
    Exposition1936, Exposition surréaliste d’objets, galerie Charles Ratton
    Lien permanenthttps://www.andrebreton.fr/fr/work/56600100614200
    Lieu d'origine
    Lieu d'exposition

      Le Petit Mimétique

      Arts Graphiques

      Auteur

      Artiste Jacqueline Lamba, André Breton

      Descriptif

      Assemblage de Jacqueline Lamba et d'André Breton daté de 1936.

      Boîte à dessus de verre laissant voir une mante religieuse épinglée sur des feuilles sèches sur fond de papier cellophane. [Katia Sowels, 2015]

      L'objet a été placé sur le mur de l'atelier rue Fontaine [catalogue 2003]

       

       

      Sorte de masque feuille, c’est un assemblage hybride et mimétique du végétal et de l’animal ou un fétiche, évoquant les masques primitifs. L’intérêt de Breton pour les insectes fut grand – il collectionnait en particulier les boites d’insectes et de papillons.
      A rapprocher également de l’« insecte-feuille », personnage créé par Breton, Desnos et Péret dans Comme il faut (1923), paru pour la première fois dans Littérature, n°9, 1923. Ce personnage fut repris par Breton et Eluard dans L’Immaculée conception en 1930. Eluard l’utilisa dans la légende d’un masque d’herbe du musée ethnographique de Bâle, rep. dans Minotaure, n°1, 1932, p. 2.

      [Anne Egger, 2023, Atelier André Breton]

      Bibliographie

      - Paris, Galerie Charles Ratton , Exposition surréaliste d'objets,  22-29 mai 1936
      - Cahiers d’Art, n°1-2, spécial « Objets », Paris, 1936, repr. p. 59
      -  Shuzo Takiguchi et Tiroux Yamanaka, Album surréaliste [catalogue de l'exposition surréaliste au Nippon Salon, Tokyo, 9-14 juin 1937], Mizué, n° 388, 20 mai 1937, pl. 18
      - Paris, Musée national d'art moderne - Centre Georges Pompidou, André Breton, la beauté convulsive, 1991, rep.p. 299
      - J.-M. Goutier, André Breton, Je vois j’imagine, Gallimard, 1991, p. 29
      - Paris, Pavillon des Arts, Le Surréalisme et l’amour, 1997, repr. p. 95
      - Présentation des collections permanentes (collections modernes) : Paris, Musée national d'art moderne, depuis 2003
      - Big Bang [Présentation des collections permanentes] : Paris (France), Musée national d'art moderne, 2 mai 2005-28 février 2006
      - Présentation des collections permanentes (collections modernes) : Paris (France), Musée national d'art moderne, 1 février 2010-1 février 2012

       

       

       

      Date de création1936
      Notes

      Insecte, feuille séchée, papier cellophane

      ProvenanceDon de l'artiste
      Lieu d'origine
      Musée

      Musée national d'Art moderne, Centre Pompidou, Paris : AM 2003-3(35)

      Modalité d'entrée dans les collections publiquesMusée national d'Art moderne, Centre Pompidou, dation André Breton, 2003
      Dimensions13,00 x 9,70 x 6,00 cm
      CréditPhilippe Migeat/Centre Pompidou, MNAM-CCI
      RéférenceDation_35
      Mots-clés, ,
      CatégoriesBeaux-Arts, Sculptures et Boîtes, [Photos] 1931-1939, Œuvres plastiques d'André Breton
      Série1991, La Beauté convulsive, centre Pompidou
      Expositions1936, Exposition surréaliste d’objets, galerie Charles Ratton , André Breton, La Beauté convulsive , Jacqueline Lamba
      Lien permanenthttps://www.andrebreton.fr/fr/work/56600100090790
      Lieu d'exposition

      Notice reliée à :

      1 Œuvre
       
      False

      Mizué

      -

      Numéro spécial de la revue Mizué qui forme le catalogue de l'exposition surréaliste du 9 au 14 juin 1937 à Tokyo.
      Trois images, une notice descriptive, une série.

      [Revue] Mizue

        Descriptif

        Catalogue de l'exposition d'objets surréalistes organisée par André Breton du 22 au 29 mai 1936 à la galerie Charles Ratton.

        Très rare catalogue de cette exposition surréaliste d'objets [ready-made de Marcel Duchamp] chez Charles Ratton, préfacé par André Breton. Un des quelques exemplaires sur Japon.

        Lettre autographe à l'encre datée 30 janvier 1936 et signée de René Magritte à André Breton encartée dans l'exemplaire. [catalogue de la vente, 2003]

        Cette exposition, importante dans l'histoire du primitivisme, met des objets ethnographiques en regard avec des objets créés par des artistes surréalistes, devenant ainsi selon Sophie Leclerc « liés par analogie aux objets surréalistes, combinés à eux à des fins subversives, et finalement appropriés pour devenir des " objets surréalistes " à part entière, permettant donc aux surréalistes d'affirmer leur intérêt formel et symbolique pour le primitivisme »[Noémie Zinck, site André Breton, 2019]

         

        Bibliographie

         Serena Bucalo-Mussely (dir.), Alberto Giacometti - André Breton, Amitiés surréalistes, institut Giacometti, Paris et éditions Fage, Paris, 2022, rep.

         

        Table des matières

        Catalogue 

        Objets naturels

        Règne minéral :

        Coll. Divonne Charles Ratton

        Coll. Marcel Coard

        Coll. Man Ray

        Règne végétal :

        Sensitive, coll. Lise Deharme

        Plante carnivoire, coll. Lise Deharme

        Règne animal :

        Grand tamanoir

        Œuf d'æpyornis, coll. Rognon

        Objets naturels interprétés

        Objet incorporé, Max Ernst

        Objets incorporés, Max Ernst

        Objets perturbés 

        Bouteille, verre, fourchette et cuillière, trouvés après l'éruption du mont Pelé, à Saint Pierre, en 1902, coll. du gouverneur Merwart, Musée de la France d'Outremer

        Objet trouvé après un incendie, Maurice Henry

        Objets trouvés

        Par Hans Bellmer, André Breton, Serge Brignoni, Max Ernst, MAdeleine Fabre, Léonor Fini, Maurice heine, Maurice Henry, Marcel Jean, Dora Maar, Alberto Magnelli, Léo Malet, Man Ray, Marie-Louise Mayoux, Wolfgang Paalen, Henry Pastoureau, Jeannette Tanguy, Yves Tanguy

        Objets trouvés interprétés

        Messages océaniques, Sergege Brignoni

        Portrait d'Ubu, Dora Maar

        Racine, Alberto Magnelli

        La varlope, Man Ray

        Objet portatif, Man Ray

        La Leçon du puits, Wolfgang Paalen

        Objets américains

        Masque esquimau, coll. André Breton

        Masque esquimau

        Masque esquimau

        Masque esquimau

        Masque esquimau

        Poupées Hopi, coll. Henri Pierre Roché

        Poupée Hopi, coll. Paul Éluard

        Poupées Hopi

        Poterie Zapotèque (Mexique)

        Groupe, sculpture en pierre (Antilles), coll. Georges Salles

        Tête momifiée Mundurneu (Rio Tapajoz)

        Têtes momifiées Jivaro, coll. Antony Moris

        Poteries péruviennes, coll. vicomte de Lyrot

        Objets océaniens

        Masque en écaille (Détroit de Torrès), coll. Georges Salles

        Masque en vannerie (Nouvelle-Guinée), coll. André Breton

        Masque en bois (Nouvelle-Guinée)

        Figure d'ancêtre (Nouvelle-Guinée)

        Appui-tête (Nouvelle-Guinée)

        Sculptures (Nouvelle-Irlande)

        Masque en racine de fougère (Nouvelles-Hébrides)

        Sommet de case (Nouvelles-Hébrides)

        Galet gravé (îles Loyauté), coll. Paul Éluard

        Objets mathématiques

        Ready-made et ready-made aidé

        Marcel Duchamp, Porte-bouteille (1914)

        Marcel Duchamp, Why not sneeze?

        Objets surréalistes

        Hans Arp, Trousse de naufragés (1920), coll. Tristan Tzara

        Hans Arp, Mutilé et apatride (1936)

        Hans Bellmer, Jointure de boules

        André Breton, Poèmes-objets

        Jacqueline Breton, La femme blonde, coll. Paul Éluard

        Jacqueline Breton, Pour la poche, coll. Man Ray

        Jacqueline Breton, La liberté

        Jacqueline Breton, Aux lèvres de vermouth

        Jacqueline et André Breton, Le grand paranoïaque

        Jacqueline et André Breton, Le petit mimétique

        Serge Brignoni, Alcool

        Claude Cahun, Un air de famille

        Claude Cahun, Souris valseuses

        Alexandre Calder, Mobile

        Gala Dalí, L'escalier de l'Amour et Psyché

        Salvador Dalí, Le veston aphrodisiaque

        Salvadir Dalí, Monument à Kant

        Oscar Domínguez, Le tireur

        Oscar Domínguez, Exacte sensibilité

        Oscar Domínguez, Spectre du silicium

        Oscar Domínguez, Conversion de la force

        Oscar Domínguez, Arrivée de la belle époque

        Oscar Domínguez, Pérégrinations de Georges Hugnet

        Marcel Duchamp, La bagarre d'Austerlitz (1921)

        Max Ernst, Objet mobile

        Angel Ferrant, Hydravion

        Alberto Giacometti, Trois figures mobiles sur un plan (1932)

        Alberto Giacometti, L'heure des traces, coll. André Breton

        Stanley William Hayter, Tout sauf la main  

        Stanley William Hayter, Victoire ailée (photographie)

        Stanley William Hayter, Porte étroite

        Stanley William Hayter, Tournevis

        Stanley William Hayter, Handshake

        Stanley William Hayter, Torse

        Geroges Hugnet, Niveau d'air

        Georges Hugnet, La profanation de l'hostie

        Georges Hugnet, Objets-livres

        Marcel Jean, Le spectre du gardénia

        René Magritte, Table-porte

        René Magritte, Les menottes de cuivre

        René Magritte, Ceci est un morceau de fromage

        Léo Malet, Ce mouvement doit être répété dix fois

        Léo Malet, Archivecture moderne-style

        Léo Malet, La passagère captive

        Man ray, Lanterne sourde et muette

        Man Ray, Boardwalk

        Man Ray, Ce qui nous manque à tous

        Man Ray, L'orateur

        Man Ray, Mon rêve

        Marinel-lo, Objet

        E. L. T. Mesens, Les Caves du Vatican

        E. L. T. Mesens, Le Puits de vérité

        Joan Miro, Objet

        Paul Nougé, Le Perce-Neige

        Meret Oppenheim, Tasse, soucoupe et cuillère revêtues de fourrure

        Wolfgang Paalen, L'heure exacte

        Wolfgang Paalen, Le cerveau de Rembrandt

        Wolfgang Paalen, Aux bons soins du navigateur

        Wolfgang Paalen, Le passage à niveau

        Roland Penrose, Le paradis des alouettes

        Pablo Picasso, Le verre d'absinthe, coll. Paul Rosenberg

        Pablo Picasso, Nature morte

        Pablo Picasso, Nature morte

        Pablo Picasso, Nature morte

        Pablo Picasso, Figure

        Pablo Picasso, Figures

        Jean Scutenaire, Pêle-mêle (1929)

        Max Servais, L'Aide-mémoire

        Yves Tanguy, L'industrie du pays

        Yves Tanguy, De l'autre côté du pont

         

        Article de Sophie Leclerc : L'APPROPRIATION SURRÉALISTE DES OBJETS D'ART INDIGÈNES, paru dans la revue Primitivismes, n° 13-1, en novembre 2006

        Notice Worldcat

        Date de création22/05/1936
        Notes bibliographiquesParis, s.é., 1936. In-8°, agrafé.
        Date d'édition1936
        Éditionédition originale
        Languesfrançais
        Dimensions24,00 cm
        Nombre de pages7
        ÉditeurSans éditeur
        Référence8934000
        Vente Breton 2003Lot 156
        Mots-clés, , , , , , , , , ,
        CatégoriesCatalogues, livres sur l'art, livres d'artistes, Livres et revues
        Expositions1936, Exposition surréaliste d’objets, galerie Charles Ratton , Le Surréalisme et l'objet , Alberto Giacometti - André Breton, Amitiés surréalistes
        Lien permanenthttps://www.andrebreton.fr/fr/work/56600100858821
        Lieu d'exposition

        Notice reliée à :

        1 Œuvre
         
        False

        [Je suis heureux d'avoir de vos nouvelles...]

        -
        René Magritte

        Lettre de Magritte à André Breton, datée du 30 janvier 1936.

        Trois images, une notice descriptive, une œuvre associée, un lien.

          Toutes ses traces perdues

          Dessins

          Auteur

          Artiste Alberto Giacometti

          Descriptif

          Dessin pour L'Heure des traces, 1931.

          Encre de Chine sur papier, 1931
          21 x 12,5 cm

           

          Expositions

          - André Breton, La beauté convulsive : Paris Musée national d'art moderne Centre Georges Pompidou, 25 avril -26 août 1991

          - Big Bang [Présentation des collections permanentes] : Paris (France), Musée national d'art moderne, 02 mai 2005-28 février 2006

          - Présentation des collections permanentes (collections modernes) : Paris (France), Musée national d'art moderne, 15 décembre 2006-15 décembre 2007

          - Présentation des collections permanentes (collections modernes) : Paris (France), Musée national d'art moderne, 01 février 2010-01 février 2012

          - Alberto Giacometti - André Breton, Amitiés surréalistes, institut Giacometti, Paris, France, du 19 janvier au 10 avril 2022.

           

          Bibliographie

          - Paris, Musée national d'art moderne - Centre Georges Pompidou, André Breton, la beauté convulsive, 1991, rep.p. 290

          - Serena Bucalo-Mussely (dir.), Alberto Giacometti - André Breton, Amitiés surréalistes, institut Giacometti, Paris et éditions Fage, Paris, 2022, rep.

           

          Date de création1931
          Languesfrançais
          NotesEncre de Chine sur papier
          Provenancesl
          Lieu d'origine
          Musée

          Musée national d'Art moderne, Centre Pompidou, Paris : AM 2003-3(17)

          Modalité d'entrée dans les collections publiquesMusée national d'Art moderne, Centre Pompidou, dation André Breton, 2003
          CréditFondation Alberto et Annette Giacometti
          RéférenceDation_17
          Mots-clés,
          CatégoriesŒuvres graphiques
          Série1991, La Beauté convulsive, centre Pompidou
          Expositions1936, Exposition surréaliste d’objets, galerie Charles Ratton , André Breton, La Beauté convulsive , Alberto Giacometti - André Breton, Amitiés surréalistes
          Lien permanenthttps://www.andrebreton.fr/fr/work/56600100583620
          Lieu d'origine
          Lieu d'exposition

            [Je suis heureux d'avoir de vos nouvelles...]

            Lettre datée du 30 janvier 1936

            Correspondance

            Auteur

            Auteur René Magritte
            Destinataire André Breton
            Personne citée Charles Ratton

            Descriptif

            Lettre de Magritte à André Breton, datée du 30 janvier 1936.

            Lettre de René Magritte à André Breton concernant les objets Ceci n'est pas un morceau de fromage et Table-porte pour l'Exposition surréaliste d'objets, galerie Charles Ratton. Pour la Table-porte, qui doit être construite sur place, Magritte adjoint les consignes de fabrication ainsi qu'un dessin explicatif à l'encre.

            « Pour l'exposition chez Ratton, j'ai l'idée d'un objet un peu encombrant malheureusement et qu'il serait dificile d'envoyer. Mais ne serait-il pas possible de le faire construire à Paris ? » [Katia Sowels, site André Breton, 2017]

            Lettre autographe à l'encre datée 30 janvier 1936.
            1 page in-4°, lettre autographe à l'encre datée 30 janvier 1936 et signée de René Magritte à André Breton encartée dans l'exemplaire du catalogue de l'exposition Objets surréalistes organisée à la galerie Charles Ratton en 1936. Lettre relative à un objet (une table) que René Magritte souhaite créer pour l'exposition à la Galerie Ratton.

            Le dessin original à l'encre de Magritte de la table dont « la tablette serait l'encadrement d'un porte de dimension normale », est joint à la lettre. (enveloppe conservée) [catalogue de la vente, 2003]

             

            Date de création30/01/1936
            Adresse de destination
            Notes bibliographiques

            2 pages in-4° ms encre

            Lieu d'origine
            Nombre de pages2
            Crédit© ADAGP 2005.
            Référence8934000
            Vente Breton 2003Lot 156
            Mots-clés, ,
            CatégoriesCorrespondance, Lettres à André Breton
            Exposition1936, Exposition surréaliste d’objets, galerie Charles Ratton
            Lien permanenthttps://www.andrebreton.fr/fr/work/56600101000004
            Lieu d'origine
            Lieu d'arrivée
            Lieu d'exposition

            Notice reliée à :

            1 Œuvre
             
            False

            Exposition surréaliste d'objets

            -
            André Breton
            Charles Ratton

            Catalogue de l'exposition d'objets surréalistes organisée par André Breton du 22 au 29 mai 1936 à la galerie Charles Ratton.

            Sept images, une notice descriptive, une exposition, une œuvre associée, des liens.

              [Je m'empresse...]

              Lettre du 29 mai ou juin 1936

              Correspondance

              Auteur

              Auteur René Magritte
              Destinataire André Breton
              Personnes citées Richard Dupierreux, dit aussi Casimir, Paul Nougé, Wolfgang Paalen, Man Ray

              Descriptif

              Lettre avec dessins de René Magritte adressée à André Breton et datée par le timbre à date ; encartée dans Minotaure.

              Les relations de Breton et Magritte n'ont jamais été simples. On trouve dans ce dossier trois étapes : celle de la collaboration étroite, quand peu après leur rencontre, Magritte suit littéralement la ligne du groupe en menant des recherches sur l'objet - présentant ainsi en 1934 une « table-porte », ou exposant un fromage sous cloche ; collaboration étroite aussi quand en 1937 le peintre évoque l'illustration de la couverture de Qu'est-ce que le surréalisme - titre phare, et qu'on lui en confie la couverture atteste bien la place qu'il a prise dans le groupe ; brouille enfin en 1946 quand Magritte fait parvenir à Breton son tract « Le surréalisme en plein soleil », qui stigmatise un certain goût mélancolique pour la nuit. [site Atelier André Breton, 2005]

              Lettre autographe signée à André Breton avec dessins originaux, 29 mai ou juin 1936.
              - 2 pages in-12 à l'encre, lettre autographe signée à André Breton :
              « J'étais enchanté du titre que vous avez trouvé pour la vénus et de l'accord que vous déclaré complet avec les objets que je vous ai envoyés [...]
              » Je voudrais que le morceau de fromage soit présenté sous un globe, mais également sur un plateau blanc à pied et que Man Ray veuille bien en faire une photo [...] »
              Magritte a illustré son texte d'un dessin original à l'encre représentant le morceau de fromage sous globe.
              « Je désire peindre un paysage la nuit, le ciel occupe la plus grande place dans le tableau et est parsemé d'étoiles. Il faut que l'on puisse lire un mot formé par une partie des étoiles, lequel faut-il inscrire ? »
              Une petite aquarelle originale dans le texte illustre le propos précédent de Magritte. [catalogue de la vente, 2003]

              Lettre encartée dans l'exemplaire relié en deux volumes de Minotaure avec la copie d'une lettre à M. Dupierreux, critique d'art au Soir, que Magritte a jointe à cette lettre. [site André Breton, 2014]

              Date de création29 mai ou juin 1936
              Adresse de destination
              Notes bibliographiques

              Ms, encre noire, avec dessins et collage - 2 pages in-12.

              Enveloppe conservée

              Date d'édition1936
              Languesfrançais
              ProvenanceEnvoi de Magritte
              Lieu d'origine
              Nombre de pages3
              Vente Breton 2003Lot 1136
              Mots-clés, , ,
              CatégoriesCorrespondance, Lettres à André Breton
              Série[Revue] Minotaure
              Exposition1936, Exposition surréaliste d’objets, galerie Charles Ratton
              Lien permanenthttps://www.andrebreton.fr/fr/work/56600100996570
              Lieu d'origine
              Lieu d'arrivée
              Lieu d'exposition

              Notice reliée à :

              2 Œuvres
               
              False

              [La bêtise est un spectacle fort affligeant...]

              -
              René Magritte

              -

              Lettre autographe de René Magritte adressée à Richard Dupierreux, critique d'art, datée du 3 mai 1936.

              Une image, une notice descriptive, une transcription, une coupure de presse associée.

              [Revue] Minotaure

              False

              Minotaure, 8

              -
              André Breton

              -

              Numéro 8, daté de juin 1936, de la revue lancée en 1933 par Albert Skira.

              Pas d'image, une notice descriptive, une série, un feuilletoir.

              [Revue] Minotaure

                Masque d'initiation Baba, populations Abelam

                Région de Maprik, Papouasie-Nouvelle-Guinée

                Objet divers

                Auteur

                Artiste Inconnu

                Descriptif

                Casque aux grands yeux ajourés, une coiffe en chignon le surmonte, agrémentée d'un cimier transversal.

                Casque aux grands yeux ajourés, une coiffe en chignon le surmonte, agrémentée d'un cimier transversal. Le nez en arête se termine en boucle à la bouche. [catalogue de la vente, 2003].

                Le terme baba ou baapa pour désigner ce masque signifie tête. Il peut être interprété comme tête d'oiseau ou de cochon. Le masque est un gardien associé au clan et il a pour rôle durant les danses de 'faire de la place' pour les danseurs, en menaçant la foule avec son javelot. Il intervenait aussi lors des initiations. [Musée du quai Branly – Jacques Chirac]

                 

                Objet similaire au Musée du Quai Branly

                Date de créationsd [circa 19e-20e]
                NotesHaut : 34 cm (13 3/8 in.) - Vannerie et pigments rouges, noirs et blancs, ancienne patine.
                Provenancesl
                Lieu d'origine
                Dimensions34,00 cm
                Référence4757000
                Vente Breton 2003Lot 6132
                Mots-clés, , ,
                CatégoriesMélanésie, Océanie
                Exposition1936, Exposition surréaliste d’objets, galerie Charles Ratton
                Lien permanenthttps://www.andrebreton.fr/fr/work/56600100565400
                Lieu d'origine
                Lieu d'exposition

                  Masque d'initiation Divagur

                  Région Kapriman, East Sepik, Papouasie-Nouvelle-Guinée

                  Objet divers

                  Auteur

                  Artiste Inconnu

                  Descriptif

                  Grand masque en forme de casque en vannerie recouvert de terre et peint, de la région Kapriman. 

                  Casque aux yeux tubulaires surmonté d'une coiffe en palette arrondie, le visage bordé d'une barbe et d'une arête frontale prolongée dans le long bec ou nez recourbé surplombant une large bouche en triangle. Une mandibule articulée forme une palette pouvant fermer la bouche. De belles peintures en blanc et noir ornent le masque.

                  Cet objet fut acquis par André Breton avant 1928, date à laquelle une photographie dans son premier atelier de la rue Fontaine reproduit l'objet. [catalogue de vente, 2003].

                  Grand masque en forme de casque en vannerie recouvert de terre et peint, de la région Kapriman. Échangés sur le cours moyen du fleuve Sepik, ces masque était porté par les hommes avec un costume de feuilles, tandis qu'ils étaient posés sur un tabouret dans la région du Moyen Sepik. [Philippe Peltier, Markus Schindlbeck, Christian Kaufmann, Sepik. Arts de Papouasie-Nouvelle-Guinée, Paris, Musée du quai Branly, 2015, p. 258] [Marion Bertin, site André Breton, 2019].

                   

                  Expositions

                  - Paris, galerie Charles Ratton, exposition surréaliste d'objets, mai 1936.
                  - Paris, Galerie Andrée Olive, Océanie, 1948, rep. sous le n° 12
                  - Paris, Musée National d'Art Moderne/Centre Georges Pompidou, André Breton, La beauté convulsive, 1991

                   

                  Bibliographie

                  - José Pierre, Robert Lebel (avant-propos de), L'Aventure surréaliste autour d'André Breton, Paris, Filipaccchi-Artcurial, 1986, rep. p. 119.
                  - Paris, Musée National d'Art Moderne/Centre Georges Pompidou, André Breton, La beauté convulsive, 1991, rep. p. 67 (photo Sabine Weiss, 1960, dans l'atelier), rep. p. 70 (photo vers 1930, dans l'atelier), rep. p. 81 (photo Sabine Weiss, 1960, dans l'atelier), rep. p. 315

                  Date de créationsd [circa 19-20e]
                  NotesLong : 86 cm (33 7/8 in.) - Accident, restauration ancienne, ancienne patine. - Vannerie et pigments colorés
                  Lieu d'origine
                  Dimensions86,00 cm
                  Référence4576000
                  Vente Breton 2003Lot 6125
                  Mots-clés, , ,
                  CatégoriesMélanésie, Océanie
                  Série1991, La Beauté convulsive, centre Pompidou
                  Expositions1936, Exposition surréaliste d’objets, galerie Charles Ratton , André Breton, La Beauté convulsive , Océanie
                  Lien permanenthttps://www.andrebreton.fr/fr/work/56600100754990
                  Lieu d'origine
                  Lieux d'exposition

                  Notice reliée à :

                  1 Œuvre
                   
                  False

                  Au 42, rue Fontaine, avec Melmoth

                  -
                  non identifié

                  -

                  4 tirages photographiques représentant l'appartement d'André Breton, rue Fontaine, à Paris, c. 1929-1933

                  Six images, une notice descriptive.

                  [Photos d'objets] photos d'objets dans l'atelier

                    Roue ovale

                    Sculpture

                    Auteur

                    Artiste Alphonse Benquet

                    Descriptif

                    Sculpture placée sur le mur de l'atelier d'André Breton.

                    Cette roue ovale apparaît dans le film de Jacques Brunius, Violons d'Ingres, en 1939.

                    Le Poignard subtil a mis en ligne le résutlat de ses recherches à propos d'Alphonse Benquet et de sa roue ovale, qui semble davantage un travail de compagnon amusé qu'une sculpture à proprement parler. [site André Breton, 2012]

                    Expositions

                    - Fantastic Art, Dada, Surrealism : New York, The Museum of Modern Art, décembre 1936-janvier 1937

                    - André Breton, La beauté convulsive : Paris Musée national d'art moderne, Centre Georges Pompidou, 25 avril -26 août 1991

                    - Big Bang [Présentation des collections permanentes] : Paris (France), Musée national d'art moderne, 02 mai 2005-28 février 2006

                    - Présentation des collections permanentes (collections modernes) : Paris (France), Musée national d'art moderne, 15 décembre 2006-15 décembre 2007

                    - Présentation des collections permanentes (collections modernes) : Paris (France), Musée national d'art moderne, 01 février 2010-01 février 2012

                    © DR centre Pompidou, Mnam 

                    Bibliographie

                    Alfred H. Barr Jr, Fantastic Art, Dada, Surrealism, New York, Museum of Modern Art, 1936, rep n° 624

                    Paris, Musée national d'art moderne - Centre Georges Pompidou, André Breton, la beauté convulsive, 1991, rep.p. 297

                    Date de création1878
                    Languesfrançais
                    Notesbois, métal
                    Provenancesl
                    Lieu d'origine
                    Musée

                    Musée national d'Art moderne, Centre Pompidou, Paris : AM 2003-3(209)

                    Modalité d'entrée dans les collections publiquesMusée national d'Art moderne, Centre Pompidou, dation André Breton, 2003
                    RéférenceDation_209
                    Mots-clés, ,
                    CatégoriesBeaux-Arts, Sculptures et Boîtes
                    Expositions1936, Exposition surréaliste d’objets, galerie Charles Ratton , Fantastic Art, Dada, Surrealism, 1936-1937 , André Breton, La Beauté convulsive
                    Lien permanenthttps://www.andrebreton.fr/fr/work/56600100230190
                    Lieu d'origine
                    Lieux d'exposition

                      Verres, tasses et bouteilles

                      Objet divers

                      Descriptif

                      Ensemble d'objets déformés par l'éruption de la montagne Pelée en 1902.

                      Date de création1902
                      Lieu d'origine
                      Musée

                      Musée du Quai Branly, Paris : 75.10561.2

                      Modalité d'entrée dans les collections publiquesMusée du Quai Branly
                      Mots-clés, ,
                      CatégoriesObjets naturels et trouvailles, Objets singuliers
                      Exposition1936, Exposition surréaliste d’objets, galerie Charles Ratton
                      Lien permanenthttps://www.andrebreton.fr/fr/work/56600100999882
                      Lieu d'origine
                      Lieu d'exposition

                        Le Mur de l'Atelier

                        Mur Breton

                        Objet divers

                        Auteur

                        Auteur André Breton
                        Texte de Didier Ottinger

                        Descriptif

                        « Et d'ailleurs la signification propre d'une œuvre n'est-elle pas, non celle qu'on croit lui donner, mais celle qu'elle est susceptible de prendre par rapport à ce qui l'entoure 1 ? »

                        Un os de baleine gravé, une boîte de cigales momifiées, une amulette égyptienne, un masque Tatanua, un oursin fossilisé, une peinture de Joan Miró, une poupée maya, les pierres du lit d'une rivière, un tableau de Francis Picabia, un masque iroquois, une boîte de papillons… L'ensemble, composé en fonction d'un étrange caprice, d'un ordre paradoxal, qui tresse les souvenirs personnels et le respect qui est dû aux puissances occultes, aux lois du magnétisme, aux surprises du hasard. Le « mur » d'André Breton, comme un défi lancé au musée d'art moderne, comme le cœur, encore chaud, d'un réacteur à très haute énergie.

                         

                        I. Un autoportrait

                        Le « mur » d’André Breton, tel que nous le connaissons, est une construction postérieure à la Seconde Guerre mondiale. Aucun document n’en évoque la trace dans l’appartement où le poète avait emménagé le 1er janvier, au quatrième étage de l’immeuble du 42 de la rue Fontaine, dans le neuvième arrondissement de Paris. Ses premières photographies datent de 1960. Elles illustrent le récit d’une visite que fait Alain Jouffroy de l’appartement de Breton 2. Ces photos, réalisées par Sabine Weiss, ont été prises dans l’appartement du troisième étage qu’habite Breton, dans le même immeuble, après 1949. Un déménagement que justifie la nécessité à laquelle doit faire face Breton de disposer d’une chambre supplémentaire pour accueillir sa fille Aube, de retour des États-Unis.

                        Ces premières photographies du « mur » témoignent de sa plasticité. On le voit dépourvu des boucliers de Papouasie et de Nouvelle-Guinée. Le tableau de Picabia (Le Double Monde, 1929) apparaît à la droite de la Tête (1927) de Miró.

                        La datation de certains objets qui entrent dans la composition du « mur » confirme que sa forme actuelle date, au mieux, du milieu des années 1950. L’œuvre de Jean Degottex (Pollen noir) qui le couronne, celle de René Duvillier (Fleur d’écume) ont été peintes en 1955. Une pierre (Souvenir du paradis terrestre) est datée, par Breton lui-même, de 1953.

                        Les objets qui composent le « mur » cartographient les voyages accomplis par Breton. Jacqueline Lamba se souvient qu’en 1938, au terme d’un séjour au Mexique, ses bagages étaient lourds des masques, poteries, cadres décorés, poupées, sifflets, ex-voto, crânes en sucre, boîtes en bois, et autres objets de l’art populaire mexicain, acquis par André Breton. Aux États-Unis, pendant la guerre, un autre de ses compagnons de voyage, Claude Lévi-Strauss, se souvient qu’il fréquentait avec lui le magasin d’antiquités de Julius Carlebach, spécialiste des objets d’art primitif, des poupées katchinas, des masques esquimaux, des sculptures de la côte nord du Pacifique 3.

                        Le « mur » résume l’histoire du surréalisme. Les trois peintures qui le couronnent rappellent les trois phases esthétiques du mouvement. Le Double Monde de Picabia (1919) en rappelle la « préhistoire » dadaïste. Miró, qualifié par Breton en 1925 de « plus surréaliste de nous tous 4 », témoigne de son épanouissement. Le Pollen noir de Degottex (1955) la réinterprétation de l’automatisme par la peinture surréaliste d’après-guerre.

                        Les familiers du surréalisme et de ses icônes ne manqueront pas de rechercher la femme qui se cache dans cette forêt de symboles et d’objets. En son centre géométrique, ils découvriront sans peine une photographie d’Elisa, la dernière des compagnes de Breton.

                        Les chercheurs en généalogie se plairont, eux, à rapprocher les descriptions de l’atelier de Breton avec celles qu’il a lui-même données de l’antre de Guillaume Apollinaire. « On s’y faufile entre des rayons de livres, des rangées de fétiches africains et océaniens, des tableaux de l’espèce alors la plus révolutionnaire…, comme autant de voiles cinglantes vers les plus aventureux horizons de l’esprit 5. »

                        Comme en écho à ces lignes, James Lord décrit l’atelier d’André Breton : « Je me suis rarement trouvé dans un lieu aussi extraordinaire. La pièce est assez grande avec une haute baie vitrée à une extrémité. Elle est littéralement bourrée d’une profusion étonnante d’objets hétéroclites, de tableaux, sculptures, montages, etc. Je n’ai jamais vu tant de choses entassées dans un espace aussi limité. Et cependant cela compose étrangement un tout, ce qui est bien le plus surprenant 6. »

                         

                        II. Une construction-manifeste

                        Dans le troisième numéro de La Révolution surréaliste 7, Pierre Naville affirmait que ne saurait exister de peinture surréaliste. Tout en elle s’oppose aux valeurs révolutionnaires et collectives du mouvement. La peinture est condamnée à pérenniser le fantasme du génie, celui d’une création égoïste. Sa nature matérielle la condamne à un usage privé, la prédispose à en faire l’objet fétichisé de toutes les spéculations. André Breton a aussitôt tenu à tempérer la virulence des anathèmes de Naville. Pour en réfuter les arguments, il a presque aussitôt entrepris la rédaction de son Surréalisme et la peinture. Au-delà de leur cible désignée (la peinture), les attaques de Naville exprimaient une suspicion durable du surréalisme à l’endroit d’une conception occidentale et moderne de l’œuvre d’art, que la peinture avait finie par incarner. Les appels répétés à un art collectif, le modèle allégué de l’art extra-européen pérennisent la suspicion initiée par Naville. Son écho est encore audible dans le « mur » de Breton. Elle en fait un objet subversif, le contrepoint critique des valeurs en cours dans nos musées. Breton a résumé, sous le terme complexe et hautement ambigu, de « magique », son projet critique et programmatique, visant à redéfinir l’œuvre d’art. L’usage récurrent qu’en fait Breton après-guerre lui a valu nombre de procès en sorcellerie, a fait peser sur lui un soupçon tenace d’obscurantisme.

                        Ces procès d’intention négligeaient que, pour Breton lui-même, l’Art magique était hautement problématique. Plusieurs années s’écoulent entre ses premières ébauches et la publication définitive de l’ouvrage (qu’il rédige conjointement avec Gérard Legrand). Une période durant laquelle il se débat avec une « magie » qu’il veut utiliser pour sa valeur critique, sa vertu d’opposition dialectique à un rationalisme qu’il juge étouffant, mais dont il tient à dissiper les effluves de superstition. Une anecdote éclaire l’attitude de Breton face à cette « magie ». En 1934, il soumet à Roger Caillois et à Jacques Lacan le cas de « haricots sauteurs » mexicains. Les fèves s’agitent sur la table, s’animent de mouvements désordonnés. Les réactions qu’inspire leur spectacle définissent des positions tranchées.

                        Tenant d’une ligne « scientifique », Caillois préconise une autopsie des haricots. Breton, qui déclare préférer jouir du mystère plutôt que de le dissiper en en recherchant la cause, s’oppose résolument à cette dissection. Caillois finit par reprocher à Breton d’opter « décidément » pour le « parti de l’intuition, de la poésie, de l’art, – et de leurs privilèges 8 ». Cette opposition de points de vue conduit à une rupture irrémédiable entre les deux hommes.

                        Fallait-il en arriver là ? Les difficultés rencontrées par Breton lors de la rédaction de son Art magique plaide en faveur de la subtilité de son approche du problème considéré. La « magie » n’a pour lui qu’une « valeur d’usage ». Elle est un outil polémique aux multiples facettes. Une œuvre n’acquiert de dimension « magique » dès lors que son sens prime, excède, s’oppose, à sa finalité « formelle », à son accomplissement dans le registre du « beau ». L’œuvre « magique » n’est ni spécialement « belle », ni non plus spécialement « vraie ». Évoquant les objets et les œuvres qu’il rapproche dans son ouvrage, Breton précise : « Envisagées sous l’angle du beau, les œuvres dont il s’agit présentent, bien entendu, des mérites très variables 9. » Là où le musée s’attache aux œuvres « uniques », valorise leur authenticité, Breton n’hésite pas à incorporer dans son « mur » des babioles pour touristes 10.

                        Le musée célèbre le culte de l’individu, il valorise le génie solitaire, l’aventure téméraire d’avant-gardes qui n’ont pas craint de remettre en cause les valeurs communes. L’art « magique » affirme les mérites d’une action, d’une poésie collective. Si le terme n’était pas sujet à tant de malentendus (y compris pour le surréalisme lui-même), « religieux » remplacerait avantageusement « magique » pour qualifier l’art promu par André Breton. Le projet moderne se confond avec un processus laïque, avec un formalisme qui conduit à l’autonomie de l’art. « L’art magique », au contraire, fait de l’œuvre un pont entre les différents degrés d’un cosmos unifié. Déclarant que « nous sommes en relation avec toutes les parties de l’univers », Novalis – que cite André Breton – définit le rôle de l’art, chargé de relier les choses entre elles pour affirmer la continuité du monde. Breton, à l’intérieur de son « mur », rêvé comme un microcosme, tisse une toile de sens et d’accords complexes. Traquer les œuvres, les objets capables de relier réel et imaginaire, est le but d’une collecte qui conduit Breton à ramasser les cailloux du lit du Lot pour en faire un « Souvenir du paradis terrestre ».

                        « Religieuse », l’œuvre magique l’est aussi en ce qu’elle puise à un fond de valeurs universelles. Une source à laquelle puise le « naïf » comme le « fou », le sorcier ou le shaman.

                        Au sein du musée, ce temple de la culture, le « mur » exalte les vertus de l’ignorance et de la déraison. Un tableau du Douanier Rousseau (Nature morte aux cerises, vers 1907) est, symptomatiquement, placé au centre exact de sa composition. Dans L’Art magique, Breton loue « la "simplicité" de Rousseau [le Douanier], qui le défendait contre les prohibitions sur lesquelles nous sommes communément appelés à nous modeler, l’avait rendu à cet état primitif de "fils du soleil" que Rimbaud et Lautréamont n’avaient pu espérer retrouver qu’au prix de la révolte intégrale et que Gauguin – plus naïvement peut-être – était allé quêter auprès des Polynésiens.11 »

                        Le « naïf », le « fou », ou le shaman rapportent, de leur plongée dans un fond « commun à tous les hommes 12 », une matière poétique qu’ils offrent en partage à leur communauté sous la forme d’une mythologie. André Breton fait de cette quête mythique l’objectif principal du surréalisme d’après-guerre. Après celle de New York (First Papers of Surrealism, 1942), l’exposition qu’il organise à Paris en 1947, à la galerie Maeght, s’articule autour d’une salle ornée de douze « autels » consacrés à « un être, une catégorie d’êtres ou un objet susceptible d’être doué de vie mythique ».

                        Parmi les objets collectionnés par Breton, ceux originaires d’Océanie rassemblent au plus haut point les qualités propres à un art « magique » : celles d’une création sans contrainte, d’un art « collectif » et mythique. Promu « …un des grands éclusiers de notre cœur 13 », l’art d’Océanie est, par excellence, celui du « merveilleux, avec tout ce qu’il suppose de surprise, de faste et de vue fulgurante sur autre chose que ce que nous pouvons connaître, [qui] n’a jamais, dans l’art plastique, connu les triomphes qu’il marque avec de tels objets 14 ». Leur nombre au sein du mur (soixante-dix-neuf) témoigne de leur prééminence au sein du panthéon poétique surréaliste.

                        Il faut voir dans la présence majoritaire d’œuvres « primitives », océaniennes, amérindiennes et africaines dans le « mur », le signe d’une remise en cause radicale des valeurs, non seulement esthétiques, mais également culturelles – au sens large – de l’Occident moderne. Les caricatures dans lesquelles certains ont trop souvent voulu enfermer Breton négligent la dimension rhétorique, dialectique de ses modèles poétiques ou politiques. Les excès, les aveuglements auxquels il a pu céder, avec plus ou moins de complaisance, étaient, somme toute, proportionnés à ceux des forces qu’il entendait combattre.

                        Si le « mur », par sa forme et son contenu, apparaît si farouchement opposé aux valeurs fondatrices de la culture d’Occident, c’est que, rarement autant que dans la France d’après-guerre où Breton lui donne forme, les puissances de l’impérialisme culturel, celles de l’abêtissement des masses par une culture frelatée et consumériste, n’étaient apparues aussi menaçantes.

                        « Le développement de la civilisation et le progrès incessant des techniques n’ont pu totalement extirper de l’âme humaine l’espoir de résoudre l’énigme du monde et de détourner à son profit les forces qui le gouvernent. 15 » Dans les décennies à venir, l’historicisation du « mur » d’André Breton rappellera qu’il fut contemporain des guerres coloniales, de l’invention de la télévision et du supermarché.

                         

                        III. Le Mur comme un champ magnétique

                        Signe ascendant, que rédige André Breton en 1947, résume sa conception de l’image. Le texte, à plusieurs reprises, exprime son aversion du mot donc, qualifié de « mot le plus haïssable ». Donc induit une conséquence, conduit à une conclusion, s’impose comme le lubrifiant le plus performant d’une démonstration. Donc remplit le vide qui, sur les cimaises d’un musée, sépare une œuvre de sa voisine, comble l’espace entre un objet et ceux qui l’environnent. Dans les salles du musée, chaque œuvre annonce celle qui la suit. Le donc qui les rend solidaires est tout de filiation, de généalogie (œuvres d’un même artiste, d’une même école stylistique, d’un même mouvement…). Œuvre après œuvre, le musée déroule le long ruban d’une Histoire, légitimée par sa « scientificité ». André Breton conteste une telle vision de l’art, qui tend à transformer les œuvres en jalons, en documents qui illustrent la marche d’un « progrès ». Le « mur » est le déni cinglant d’une telle conception de l’art. À la science, il oppose l’arbitraire poétique. Au cœur du temple du donc, il fait l’apologie du comme : « Le mot le plus exaltant dont nous disposons », déclare Breton dans Signe ascendant 16.

                        Le comme surréaliste défie son sens commun. Plutôt qu’un opérateur de comparaison, il souligne un écart, une dissemblance. Il est l’agent d’une polarisation des termes, des objets qu’il rapproche. Il magnétise l’espace que parcourt bientôt une gerbe d’étincelles, l’arc électrique d’une relation qui défie la raison.

                        Une gorge comme une armoire, des dents comme un troupeau de brebis. (Note : exemples tirés des citations utilisées par Breton pour illustrer son esthétique du comme. « Ta gorge triomphante est une belle armoire » de Charles Baudelaire ; « Tes dents sont comme un troupeau de brebis remontant du lavoir », Cantique des cantiques.)

                        La première « étincelle » du comme date de 1913. Dans la livraison d’avril de sa revue Nord-Sud, Pierre Reverdy rend compte d’un échange qu’il vient d’avoir avec André Breton : « L’image est une création pure de l’esprit. Elle ne peut naître d’une comparaison mais du rapprochement de deux réalités plus ou moins éloignées. Plus les rapports des deux réalités rapprochées seront lointaines et justes, plus l’image sera forte – plus elle aura de puissance émotive et de réalité poétique…17 »

                        Six ans plus tard, l’« étincelle » réapparaît sous la plume de Paul Valéry qui réagit à l’envoi par Breton de son Mont de piété : « Monsieur V […] est étonnamment content de votre volume, qui l’eût dit ? Devient-il fou comme ces jeunes gens de Littérature ? Mais figurez-vous qu’il se trouve très à l’aise et très ressemblant entre le pôle Mallarmé et le pôle Rimbaud de votre univers. Le fait des comparaisons. Il se voit l’homme qui ferme la chaîne des électricités, et tend le doigt tout chargé vers l’autre corps, avec attente des étincelles.18 »

                        André Breton reprend à son compte l’image de l’« étincelle » dans le texte qu’il rédige en 1921 pour l’exposition des collages de Max Ernst (présentés à la librairie parisienne du Sans pareil). Ces collages possèdent pour lui cette « faculté merveilleuse […] d’atteindre deux réalités distantes et de leur rapprochement de tirer une étincelle 19 ».

                        Ce scintillement devient l’identifiant des œuvres surréalistes. Les œuvres de Giorgio De Chirico sont parmi les premières à exploser en gerbe d’étincelles 20. Juxtaposant les formes emblématiques de la culture classique (arcades, bâtiments romains) et les symboles de la modernité (locomotives, gares…), ou faisant se télescoper des objets hétéroclites (le gant de caoutchouc et une copie de sculpture antique du Chant d’amour), ses peintures créent « certaines combinaisons imprévues pouvant réveiller en nous un sentiment inconnu de joie et de surprise 21 ». Les Chants magnétiques voudront ressembler, eux aussi, à des générateurs d’arcs électriques. Rédigé à deux mains (celles d’André Breton et de Philippe Soupault), le texte juxtapose des phrases incohérentes, croise les subjectivités ; ils défient les paratonnerres qu’érige la raison.

                        En 1965 encore, à l’occasion de l’exposition L’Écart absolu, Breton traque l’apparition d’une telle étincelle : « harmonie des tensions opposées…, comme celles de l’arc et de la lyre selon Héraclite. La poésie est à ce prix, quand l’esprit jette un pont entre les extrêmes par l’analogie.22 »

                        « Étincelle », « écart absolu » sont les seules lois auxquelles répond le « mur » d’André Breton. Le hasard de son ordre le dispute à une nécessité poétique qui ne peut être qu’arbitraire. Similitudes et dissemblances transforment le « mur » en un vaste champ magnétique.

                        Les os d’un géant, les fragments d’une momie, un chat à deux têtes, des pierres de Bezoard, un concombre de mer, une pierre, des vases, des gravures, un thermomètre, seize petits tableaux en miniature… composent le « cabinet » de curiosités de Pierre Borel (1620-1671), médecin de Castres. De semblables collections existent dans l’Europe des XVIe et XVIIe siècles, par « centaines, sinon par milliers 23 ». Elles témoignent de l’irruption de savoirs occultes dans la culture officielle, de l’avènement d’une « science curieuse », jusque-là contenus par l’autorité de la Théologie. Christophe Pomian rappelle que les « cabinets de curiosités » tiennent leur nom, moins de la nature des objets qu’ils referment que de la « science » qui en détermine et le contenu, et le sens. La « science curieuse » tisse, entre toutes choses, un réseau d’analogies, de correspondances, de similitudes permettant de passer du visible à l’invisible. Elle fait du cabinet de curiosités un monde en miniature, à l’intérieur duquel chaque objet est en relation avec les autres selon des affinités d’origine, de matière, de structure. L’essor du rationalisme devait condamner l’âge éphémère de la « curiosité ». Montaigne la voit « vicieuse partout 24 » Pour Pascal, « la curiosité n’est que vanité 25 ». Au nom de la « Méthode », celle d’une connaissance rationnelle, Descartes la combat. Dans sa Recherche de la vérité, il fait dialoguer l’adepte de la « curiosité » et celui de la science nouvelle. Épistémon incarne la première, il se passionne pour « les artifices des hommes, les spectres, les illusions et bref tous les effets merveilleux qui s’attribuent à la magie 26 ». Son interlocuteur Eudoxe représente la science moderne dans sa version cartésienne. Les arguments qu’ils échangent opposent la règle à l’arbitraire, l’ordinaire à l’étrange, la certitude au doute, la rationalité à la passion.

                        L’opposition entre science et « curiosité » annonce en bien des points le dialogue qu’instaure le « mur » de Breton avec le musée d’art moderne. Les similitudes que présente l’atelier de Breton avec les Kunst und Wunderkammer en exemplifient le contenu d’étrangeté, en soulignent les liens avec le doute (la non-connaissance revendiquée) et la passion.

                        On l’a vu, les pincettes avec lesquelles Breton manie la notion de « magie » montre à quel point son invocation des forces de l’irrationnel est toujours à considérer dans sa dimension rhétorique. Son « cabinet de curiosités » n’a rien du microcosme de Pierre Borel. Fils, à son corps défendant, de l’âge moderne, le « mur », l’atelier de Breton a dû renoncer à son rêve cosmologique, au profit de l’exploration d’une subjectivité, devenue le Graal de l’artiste moderne. Marcel Duchamp fait ici figure de pionnier. Sa Boîte-en-valise, son « musée portatif », annonce la moderne « curiosité de soi ». Son contenu hétéroclite (un urinoir miniature, une house de machine à écrire, des dessins, une fenêtre occultée de panneaux de cuir lustré…) signe le passage de la Wunderkammer du cosmologique au subjectif. Après Joseph Cornell, une nouvelle génération d’artistes compose, elle aussi, leurs musées égotistes. En voyage en Italie en 1952, Robert Rauschenberg assemble les Thirty Scatole Personali [Trente boîtes personnelles], remplies d’os d’animaux, d’insectes, de plumes, de pierres, de coquillages, de brindilles, de miroirs, de pièces d’horlogerie. L’ensemble forme un petit monde autobiographique. À la fin des années 1950, c’est George Brecht qui place, dans les casiers de son Cabinet (1959), une loupe, deux tasses en porcelaine, un yo-yo, une bouteille remplie d’un liquide rose, une cloche, un coquetier, une statue de la liberté miniature… Daniel Spoerri baptise ce nouveau type de « cabinet » ou de musée qui commence à proliférer. Il crée, en 1977, au Centre Pompidou son premier « Musée sentimental ». Il s’agit du musée « des reliques fétichistes d’art, une galerie où seront exposés des objets, témoins de l’histoire de l’art ». On y trouve, entre autres, des objets tels que « la pince à ongles de Brancusi, le violon d’Ingres, la robe d’Édith Piaf, ou encore le chapeau d’Aristide Bruant connu par la litho de Lautrec, le chapeau en papier journal que Severini portait pour peindre… 27 ». Le Musée sentimental, à l’instar de l’atelier de Breton, se veut une critique du musée moderne et de son prétendu scientisme : « Il n’ordonne pas les choses scientifiquement, mais il entrelace les récits qui s’y rapportent en une ronde d’images, de visions et de spéculations telles que le mythe, les contes et les légendes populaires nous les présentent. […] Ces caractères primitifs, ataviques, paraissent totalement inopportuns à la pensée scientifique. Mais les Musées sentimentaux de Daniel Spoerri – tout comme les Musées de l’obsession de Harald Szeemann – s’appuient sur de bonnes raisons pour démontrer, d’une part que la pensée moderne, scientifique et rationnelle, n’est de loin pas aussi exempte de fétichisme qu’elle le souhaiterait […] et d’autre part qu’il peut être tout aussi fonctionnel d’utiliser les objets comme des fétiches, des reliques ou des amulettes que de les aborder par le biais de la technique. 28 » L’antimusée des avant-gardes d’après-guerre est le temple – délibérément dérisoire – d’une subjectivité dont l’exaltation conduit au retournement des valeurs contestées du musée d’art moderne. Le Musée sentimental est contemporain de l’essor international des musées d’art moderne, contemporain d’une histoire de l’art moderne « darwinienne » – progressiste et formaliste – qui tend à s’ériger en dogme.

                        Ses objets « fétiches » combattent une fétichisation des œuvres complices de la spéculation financière dont elles sont l’objet. Le caprice, l’arbitraire de l’égoïsme contre la « technique », contre le modèle scientifique ; qui régit le musée moderne. Les Musées sentimentaux témoignent de l’actualité critique du « mur » d’André Breton.

                         

                        © Didier Ottinger.

                         

                        1. A. Breton, « La confession dédaigneuse », dans Les Pas perdus, Œuvres complètes (OC), Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », tome 1, 1988, p. 198.
                        2. A. Jouffroy, « La collection d’André Breton », L’Œil, n° 10, octobre 1955, p. 32-39.
                        3. Mark Polizzotti, André Breton, Paris, Gallimard, 1999, p. 575.
                        4. A. Breton, Le Surréalisme et la peinture, Paris, Gallimard, 1965, p. 37.
                        5. A. Breton, Entretien radiophonique (1952) ; cité par R.-C. Giraud, « André Breton, collectionneur », Jardin des arts, n° 67, mai 1960, p. 33.
                        6. J. Lord, Notes inédites pour Giacometti ; cité par M. Polizzotti, op. cit., p. 705.
                        7. La Révolution surréaliste, n° 3, 15 avril 1925, p. 27.
                        8. R. Caillois, Lettre à André Breton, 27 décembre 1934, dans Approches de l’imaginaire, Paris, Gallimard, 1974, p. 35.
                        9. A. Breton, L’Art magique, Paris, Éditions Phébus, 1991, p. 63.
                        10. Cl. Lévi-Strauss, entretien avec M. Polizzotti : « Breton avait de l’instinct pour les objets qu’il aimait, et il me fit parfois apprécier des choses que je n’aurais pas vues ou appréciées en d’autres circonstances. Un jour nous sommes tombés sur un objet qui avait manifestement été fabriqué pour être vendu aux Blancs ; à mes yeux il n’avait aucune fonction culturelle et donc sans intérêt. Mais Breton s’arrêta net, émerveillé, et au bout d’un bon moment moi-même je compris qu’il n’en été pas moins beau. Breton n’était ni un puriste ni un spécialiste ; mais, à cause de cela, il voyait des choses que je ne voyais pas. » ; cité par M. Polizzotti, op. cit., p. 575.
                        11. A. Breton, L’Art magique, op. cit., p. 76.
                        12. A. Breton, « Flagrant délit », dans La Clef des champs, OC, tome III, 1999, p. 261.
                        13. A. Breton, « Océanie », dans La Clef des champs, OC, tome III, op. cit., p. 837.
                        14. Ibid., p. 838.
                        15. A. Breton, L’Art magique, op. cit., p. 61.
                        16. A. Breton, « Signe ascendant », dans La Clef des champs, OC, tome III, op. cit., p. 768.
                        17. Une origine de l’« étincelle » sur laquelle reviendra Breton dans le Manifeste du surréalisme, lorsqu’il précisera que « la valeur de l’image dépend de la beauté de l’étincelle obtenue », OC, tome I, op. cit., p. 337-338.
                        18. Commentaire de Paul Valéry (26 juillet 1919) ; cité dans A. Breton, « Notes et variantes », OC, tome I, op. cit., p. 1093.
                        19. A. Breton, « Max Ernst », dans Les Pas perdus, OC, tome I, op. cit., p. 245-246.
                        20. La découverte par Breton des œuvres de Giorgio De Chirico a pu avoir lieu à l’occasion de ses visites du Salon d’automne ou à celui des Indépendants qu’il visite à partir de 1912-1913. Elle peut aussi avoir eu lieu à la galerie Paul Guillaume qui montre des œuvres du peintre dès 1914. À partir du 10 mai 1916, Breton ne pouvait plus ignoré De Chirico, dont il peut voir les peintures en grand nombre dans l’appartement de Guillaume Apollinaire qu’il commence à fréquenter. (Source : Chronologie établie par Marguerite Bonnet, OC, tome I, p. xxx).
                        21. G. De Chirico, « La révélation », manuscrit de la collection Paul Éluard, 1911-1912.
                        22. Quel ouvrage ? p. 444.
                        23. Krzysztof Pomian, Collectionneurs, amateurs et curieux : Paris, Venise : XVIe-XVIIIe siècle, Paris, Gallimard, 1987, p. 64.
                        24. Ibid., p. 77.
                        25. Ibid.
                        26. Ibid., p. 79.
                        27. A[ndré] K[amber], J[acqueline B[esson], « Le musée sentimental de Bâle », catalogue de l’exposition Petit Musée sentimental autour de Daniel Spoerri, Paris, Musée national d’art moderne-Centre Georges Pompidou, 6 mars-6 mai 1990.
                        28. Bazon Brock, « Qu’est-ce que le Musée sentimental », ibid., p. 71.

                        André Breton, le Mur

                        Le Mur vu par Didier Ottinger


                        Collections Modernes - Andre Breton, Mur de... par centrepompidou

                        Languesfrançais
                        Notes

                        Assemblage d'objets et d'œuvres divers

                        ProvenanceProvenances variées
                        Lieu d'origine
                        Musée

                        Musée national d'Art moderne, Centre Pompidou, Paris : Inv AM 2003-3

                        Modalité d'entrée dans les collections publiquesMusée national d'Art moderne, Centre Pompidou, dation André Breton, 2003
                        Crédit© ADAGP, RMN centre Pompidou pour le Mur
                        RéférenceDation_2003
                        Mots-clés, , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , ,
                        CatégoriesAfrique, Amérique, Amérique précolombienne, Arts populaires, Arts primitifs, Australie, Beaux-Arts, Côte Nord-Ouest, Europe, Inuit et Yup'ik, Micronésie, Mélanésie, Objets magiques, Objets usuels, Océanie, Polynésie, Sculptures et Boîtes, Sud-Ouest (Hopi et Zuni), Tableaux, Œuvres graphiques, Œuvres plastiques d'André Breton
                        Expositions1933, Exposition surréaliste à la galerie Pierre Colle , 1936, Exposition surréaliste d’objets, galerie Charles Ratton , Réunions du groupe chez André Breton
                        Lien permanenthttps://www.andrebreton.fr/fr/work/56600100228260
                        Lieu d'origine
                        Lieux d'exposition