La Colección
Página principal > Obras > Dessin pour le portrait imaginaire de la FornarinaDescripción
Dessin au crayon et à l'encre sur papier daté de 1929, indiqué comme étant le dernier de la série des « portraits imaginaires ».
Dessin dédicacé au centre à gauche :
« à Pierre,
avec toute
mon amitié,
Miró
6 . 29 »
étiquette de la main d'André Breton au dos : « Dessin pour le portrait de La Fortarina [sic] - c'est le dernier "portrait imaginaire" de Miró (d'après Raphaël) - cf. Jacques Lassaigne : Miró, p 61 - 62, Juin 1929 (à André Breton) »
« Dans les portraits imaginaires, Miró reprend le problème là où il l'a laissé pour le conduire à une solution apparemment définitive. Le sujet a de moins en moins d'importance. Lui-même a oublié le nom des tableaux qui lui ont servi de prétexte. Pour La reine Louise de Prusse, le thème est venu s'identifier à une idée totalement différente inspirée par la reproduction publicitaire d'un moteur diesel. Ces portraits ne contiennent plus aucun élément de diversion. Seul le premier, celui de Mrs Mills en 1750, s'orne encore de quelques détails graphiques. Sinon toute la construction résulte du jeu des masses colorées traitées en facture lisse ou brouillée selon les différences de plans. Le corps protoplasmatique de la Dame de 1820 englobe les bras et semble se gonfler ou se serrer à volonté. De La reine Louise de Prusse il ne subsiste plus qu'une arabesque refermée sur elle-même, une sorte de cloche qui enserre le vide et qui se retire dans un coin de tableau, une scène, dirait-on, coupée à gauche par un grand portant noir. Enfin la Fornarina est bien l'ultime apparition. Elle surgit de l'incertain, à peine plus distincte elle-même. Seule se précise au loin, comme très en arrière, la petite tête noire qui surmonte la masse des chairs. En surimpression, le fin graphisme d'un poisson blanc est comme la projection d'un œil clair au centre de l'auréole mystérieuse de la coiffure. Cette silhouette pareille à une montagne de nuages, faite de rien qu'on puisse retenir, existe au-delà du dessin, de la couleur, du sujet. Elle est une présence inoubliable. » Jacques Lassaigne (Miró, Genève, Éditions d'Art Albert Skira, 1963, p. 61-62). [catalogue de la vente, 2003]
Fecha de creación | 1929 |
Idiomas | français |
Notas | 18 x 13,6 cm (7 x 5 3/8 in.) - Crayon et encre sur feuille de carnet |
Dimensiones | 18,00 x 13,60 cm |
Créditos | © ADAGP, Paris, 2005. |
Referencia | 2034000 |
Venta Breton 2003 | Lot 4365 |
Palabras clave | Artes gráficas, retrato, surrealismo |
Categorías | Obra gráfica |
Enlace permanente | https://www.andrebreton.fr/es/work/56600100091180 |