La Collection

Accueil > Œuvres > Masque kepong

Masque kepong

Malagan, Nouvelle-Irlande du Nord

Sculpture

Descriptif

Masque Malagan en bois polychrome noir, rouge et blanc, cheveux, opercules de turbo, sans date connue.

Visage humain énergique au nez busqué, les yeux incrustés de nacre dessinant les pupilles. Une coiffe formée de deux plumes verticales orne le crâne, ceint d'un large bandeau imitant la chevelure. Deux longues oreilles encadrent la face, dont la bouche sur un menton prognathe montre les dents et la langue. Une riche ornementation couvre le masque de belles peintures en rouge, noir et blanc soulignant les ajours. La finesse des motifs est remarquable, sur les plumes au décor de kap-kap asymétrique et inclusions de nacre, et aux oreilles dont le modelé des lobes, du pavillon et du tragus évoque un oiseau. Aux bajoues, des touffes de cheveux forment une barbe. [catalogue de la vente, 2003]

Le Kipang ou Kepong désigne une tradition culturelle originaire de l'île de Nouveau-Hanovre, qui s'est répandue dans toute la Nouvelle-Irlande à travers des spectacles dansés. Le Kipang utilise des masques stylistiquement proches de ceux de tradition malagan, avec lesquels ils sont souvent confondus. Cependant, chaque région utilisant ses propres critères stylistiques pour reproduire le masque kipang, il en existe une grande variété.
La signification du rituel n'est pas encore bien établie. Seule la tradition orale rapporte que Kipang était un cannibale à peau blanche, inculte, qui dormait sur le sol dans les grottes. Ne parlant aucune langue reconnaissable, il grognait comme un porc. Ce personnage au visage changeant est perçu comme l'homologue sauvage des humains.
Caractérisé le plus souvent par le nez très large, l'arcade sourcilière marquée, et la présence d'une barbe, il se distingue ici par ses deux grandes plumes dressées sur la tête, recevant un décor géométrique coloré attirant l'attention. Comme sur la plupart des sculptures néo-irlandaises, les yeux sont représentés par des opercules de turbo, un coquillage dont l’aspect anime le regard des masques. [Musée de l'hospice Saint-Roch, Issoudun, 2007]

Expositions


- Paris, Fred Deux, Cécile Reims, Halle Saint-Pierre, 2008-2009.
- Cahors, Musée de Cahors Henri-Martin, La Maison de verre, André Breton, initiateur découvreur, 20 septembre - 29 décembre 2014

Bibliographie

- Musée de Cahors Henri-Martin, La Maison de verre André Breton initiateur découvreur, Paris, Éditions de l'Amateur, 2014, rep. p. 91

Date de créationsd
NotesHaut : 57 cm (22 1/2 in.). Bois, polychromie noire, rouge et blanche, cheveux, opercules de turbo petholatus. Accidents et manques au bas du visage.
Provenancesl
Lieu d'origine
Musée

Collection Fred Deux et Cécile Reims, Musée de l'hospice Saint-Roch, Issoudun : D.2006.2.349

Dimensions57,00 x 17,00 x 17,00 cm
Vente Breton 2003Lot 6127
Mots-clés, , ,
CatégoriesMélanésie, Océanie
ExpositionsFred Deux, Cécile Rheims - La Ligne de partage , André Breton, La Maison de Verre
Lien permanenthttps://www.andrebreton.fr/fr/work/56600100177420