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Les faits sociaux ne sont pas des choses

Livre

Auteur

Auteur Jules Monnerot

Descriptif

Essai sociologique de Jules Monnerot, paru chez Gallimard en 1946.

Édition originale ; mention fictive d'édition.

Envoi autographe signé de Jules Monnerot à André Breton.
petites notes autographes d'André Breton. [catalogue de la vente, 2003]

Aucune image disponible pour ce document, malheureusement. [site André Breton, 2014]

Date de création1946
Notes bibliographiquesParis, Gallimard, 1946. In-12, broché.
Date d'édition1946
Éditionédition originale
Languesfrançais
Dimensions13,00 x 19,00 x 2,00 cm
Nombre de pages241
ÉditeurLa Nouvelle Revue française, Librairie Gallimard, Paris
Vente Breton 2003Lot 1324
Mots-clés,
CatégoriesPièces, poésies, romans, essais
Série[Intérêt] Philosophie, sociologie et psychanalyse
Lien permanenthttps://www.andrebreton.fr/fr/work/56600100877881
2 Commentaires
 

Je voudrais savoir pourquoi selon Jules Monnerot les faits sociaux ne sont pas des choses?

Wilfried Zingbe

04/02/2014

Les deux livres de Jules Monnerot (La poésie moderne et le sacré, 1945, puis Les faits sociaux ne sont pas des choses, 1946) sont des livres de philosophie politique, religieuse et sociale intéressants. Le premier est un livre que j'avais trouvé passionnant, et que je classerais plutôt (si ma mémoire est bonne) du côté de l'histoire des religions. Le second est plus technique, et anti-durkheimien. Leur réédition a été restreinte par l'indignation des intellectuels lors d'un "virage" politique extrémiste, voire délirant, de JM dans les années qui ont précédé sa disparition, à un âge fort avancé. Il convient donc d'aller lire ces deux livres dans les bibliothèques. Je peux témoigner que Julien Gracq appréciait le livre de JM de 1945, mais lui seulement, jusqu'à la fin de sa vie. Il y avait trouvé l'idée qu'il a lui-même développée, de "Bund" pour définir le groupe de Breton. Il y allait aussi entre JG et JM d'une connivence ancienne datant de leur classe de Khâgne commune. Il faut noter que Jules Monnerot a ensuite publié une Sociologie du communisme (1949) qui lui a valu une grande notoriété, et dont les vues assez simplistes ont été très exploitées par des milieux politiques qui n'avaient plus rien à voir avec les visées du surréalisme. Le virage qu'on peut dire de franc délire de la fin de sa vie a donc été précédé d'une longue période "grandiose" où il a cru pouvoir réformer l'Occident (l'Occident... à tout le moins). On ne peut nullement associer Breton à cette période de la "pensée"(?) de Jules Monnerot.

Jacqueline Chénieux

04/02/2014