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sans titre

Tableau

Auteur

Artiste Henri et No Seigle

Descriptif

Huile sur toile recto-verso des artistes : au recto, Richard Wallace, 1906 ; au verso, Henri et No Seigle, 1929.

Huile sur toile datée au crayon en haut à droite : 1929.

Au recto, une huile sur toile signée et datée en bas à droite : Richard Wallace 1906. [catalogue de la vente, 2003 ; merci à Marcel Fleiss, 2019]

Henri et No Seigle
« Henri et No Seigle rencontrent Victor Brauner, puis André Breton et entrent dans le Groupe Surréaliste à la suite de la présentation par Benjamin Péret du film d'Henry Hattaway, Peter Ibbetson. Cette adaptation cinématographique de "l'Amour fou" de George du Maurier représente pour André Breton un "film prodigieux, triomphe de la pensée surréaliste, étant la seule entreprise d'exaltation de l'amour total". Ce point de repère trouvait son incarnation dans le couple Seigle. » Michel Butor (André Breton (préface), Seigle, Paris, Manuceau Éditeur, 1990, p. 167).

« Instant ou plutôt instance sacrée, poétiquement celle qui nous tient le plus à cœur. Pour la saisir au vol je me dis que sans doute il fallait plus que la main d'un peintre mais une main comme on n'en a pas encore vu, main d'homme indistincte d'une main de femme ou, mieux, la main de la femme et celle de l'homme n'en faisant plus qu'une en vertu d'un accord porté pour une fois si loin qu'il entraîne l'intention unique et va jusqu'à nécessiter la mise en commun de l'expression. Je pense qu'on ne saurait trop insister sur cet exceptionnel répondant de l'art de Seigle en valeur humaine : la chance nous est donnée d'appréhender non plus seulement les réactions d'une sensibilité individuelle, si riche soit-elle, devant le "spectacle" de la nature et ses implications symboliques bien autrement importantes, mais celles du couple le mieux parvenu à la fusion sensible, du fait que ses éléments ont toujours vécu côte à côte, partagé les mêmes impressions d'enfance et subi intellectuellement la même formation. Par là s'imprègne enfin de réalité tangible un mythe qui se cherche dans les barbes fleuries du Macroprosope et du Père Enfantin et traverse, avec Peter Ibbetson, la partie orageuse de sa carrière. » André Breton (Le surréalisme et la peinture, Nouvelle édition revue et corrigée, 1928-1965, Paris, Gallimard, 1965, p. 235). [site Atelier André Breton, 2005]

Date de création1929
Languesfrançais
Notes61,2 x 50 cm (24 x 19 5/8 in.) - Huile sur toile recto-verso
Dimensions61,20 x 50,00 cm
Crédit© ADAGP, Paris, 2005.
Référence2266000
Vente Breton 2003Lot 4408
Mots-clés
CatégoriesTableaux
Lien permanenthttps://www.andrebreton.fr/fr/work/56600100555890