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Descriptif

Manuscrit signé d'André Breton et daté du 16 juin 1955.

Juin 1955 : à propos de Satie, pour lequel il confesse ici son admiration, Breton en profite pour glisser quelques mots au sujet de son rapport à la musique instrumentale (avec laquelle il se dit « brouillé de naissance »), qui accuse en effet la dimension avant tout plastique de ses affinités artistiques les plus marquées. [Site Atelier André Breton, 2005]

Manuscrit autographe signé, Paris, 16 juin 1955.
1/2 page in-12 manuscrite, datée et signée par André Breton à l'encre, avec ratures et corrections :
« Satie a bien voulu dire que le piano "comme l'argent, n'est agréable qu'a celui qui en touche" : voilà qui me met à l'aise, moi, brouillé de naissance avec la musique instrumentale. Je regrette d'autant plus d'avoir compris trop tard, après sa mort, l'être de haute exception qu'il fut et qu'un rideau d'épines - sa malice, ses (sic) étudiés - me voilait. » [Catalogue de la vente, 2003]

Texte écrit à la demande de Robert Caby pour la revue Arts qui ne l'a pas publié. [Pascale Butel (rév.), Inventaire des Archives Erik Satie, IMEC, avril 2016, p. 197]

 

Bibliographie

André Breton (Édition publiée sous la direction d'Étienne-Alain Hubert avec la collaboration de Philippe Bernier et Marie-Claire Dumas), « Erik Satie », Inédits, Œuvres complètes, tome IV, Écrits sur l'art et autres textes, Bibliothèque de la Pléiade, Paris, Gallimard, 2008, p. 1139-1140, notice p. 1471-1472.

Pascale Butel (rév.), Inventaire des Archives Erik Satie, IMEC, avril 2016, p. 197

 

Labels alternatifsTexte sur Satie
Date de création16/05/1955
Notes bibliographiques

Ms - encre bleue - 1/2 page in-12 avec ratures et corrections. 

Languesfrançais
Bibliothèque

Fonds d'archives de l'IMEC, abbaye d'Ardenne : SAT 40 .8

Nombre de pages1 p.
Référence588000
Vente Breton 2003Lot 2405
Mots-clés, ,
CatégoriesManuscrits d'André Breton
Série[Manuscrits d'AB] Manuscrits divers, [Revue] Arts
Lien permanenthttps://www.andrebreton.fr/fr/work/56600100505260
1 Commentaire
 

Longtemps inédit, ce manuscrit souligne la cohérence des écrits du musicien Erik Satie. Il apporte la preuve que Breton jugeait à propos l'oeuvre du compositeur, et ce en dépit de la brouille entre les deux hommes entérinée par l'affaire du Congrès de Paris en 1922. Il s'agit du second musicien, avec l'Italien Alberto Savinio, que Breton place aux sources du "mythe moderne". Voilà de quoi bouleverser bien des représentations à propos d'un auteur que l'on présenta comme sourd à la musique.

Sébastien Arfouilloux

01/07/2009