La Collection

Accueil > Œuvres

Hitler

Tableau

Auteur

Artiste Victor Brauner

Descriptif

Huile sur carton encadrée sous verre de Victor Brauner, datée de 1934.

« Les puissances de l'imagination ne sont aucunement domestiquables, elles ne consentent pas à s'épuiser en slogans publicitaires. Celui qui s'y livre tout entier en vient très vite à placer son orgueil ailleurs que dans les petites vanités du "succès" immédiat. C'est le cas de Brauner, que ces puissances ont favorisé dans le surréalisme comme nul autre, au point de lui avoir permis de s'établir depuis quelques années au cœur du "paysage dangereux", en plein domaine hallucinatoire. Là se sont portés à sa rencontre les êtres insolites qui hantent les lieux sous-jacents à la vie humaine, tiennent les fils des correspondances fulgurantes et des prémonitions. L'artiste n'est plus celui qui prend bien garde, en tant qu'homme, à tirer son épingle du jeu ; il est pris lui-même dans le drame. "La terreur venait", a dit Rimbaud, analysant sa propre expérience ("Alchimie du verbe"). Cette terreur, les stratagèmes et les énigmes de la guerre actuelle sont venus l'étendre au monde objectif et c'est pourquoi l'art de Brauner est peut-être celui qui exprime le plus intensément ce monde dans sa dernière phase. Il est frappant que, quittes de toute influence l'un envers l'autre, Brauner et Leonora Carrington en soient venus à le traduire sous le même angle intérieur ou du moins que leur œuvre présente cette singulière parenté de climat. André Breton (Le surréalisme et la peinture, suivi de Genèse et perspective artistiques du surréalisme et de Fragments inédits, New York, Brentano's, 1945, p. 99).

Expositions


- Paris, Musée national d'art moderne / Centre Georges Pompidou, André Breton, la beauté convulsive, 1991
- Paris, Musée national d'art moderne / Centre Georges Pompidou, Face à l'histoire, 1933-1996, rep.s.p.
- Paris, Musée national d'art moderne / Centre Georges Pompidou, La Révolution surréaliste, 2002, rep.p. 227

Bibliographie

- Didier Semin, Victor Brauner, Paris, Réunion des musées nationaux, Filipacchi, 1990, rep.p. 45
- Paris, Musée national d'art moderne / Centre Georges Pompidou, André Breton, la beauté convulsive, 1991, rep.p. 321(étiquette au dos)
- Margaret Montagne, L'œuvre graphique de Victor Brauner (1903-1966), Étude et catalogue du fonds d'atelier conservé au Musée d'Art Moderne de Saint-Etienne, Thèse de doctorat d'histoire, mention « Histoire de l'art », sous la direction du Professeur Dario Gamboni, volume I bis, annexes, Lyon, Université Lyon II, 1998, rep.s.p., n° 107

Date de création1934
Date d'édition1934
Languesfrançais
Notes22 x 16 cm - Peinture encadrée sous verre. Huile sur carton
Provenancesl
Lieu d'origine
Musée

Musée national d'Art moderne, Centre Pompidou, Paris : AM 2003-259

Modalité d'entrée dans les collections publiquesMusée national d'Art moderne, Centre Pompidou, don Aube et Oona Elléouët
Crédit© ADAGP, Paris, 2005.
RéférenceDon_2003_259
Mots-clés, ,
CatégoriesTableaux
Série1991, La Beauté convulsive, centre Pompidou
Lien permanenthttps://www.andrebreton.fr/fr/work/56600100962410

Notice reliée à :

1 Œuvre
 
False

Légèrement chaude ou Adrianopole

-
Victor Brauner

Huile sur bois datée de 1937. Le Musée d'art moderne de Saint-Étienne possède une série de dessins portant le même titre et la même date.

Une image, une longue notice descriptive, une bibliographie, des expositions.

Invitation au vol

Tableau

Auteur

Artiste Victor Brauner

Descriptif

Huile sur toile de 1958 par Victor Brauner.

Monogrammée et datée en bas à droite : « V.B. VI. 1958 Victor Brauner. »

« Les puissances de l'imagination ne sont aucunement domestiquables, elles ne consentent pas à s'épuiser en slogans publicitaires. Celui qui s'y livre tout entier en vient très vite à placer son orgueil ailleurs que dans les petites vanités du "succès" immédiat. C'est le cas de Brauner, que ces puissances ont favorisé dans le surréalisme comme nul autre, au point de lui avoir permis de s'établir depuis quelques années au cœur du "paysage dangereux", en plein domaine hallucinatoire. Là se sont portés à sa rencontre les êtres insolites qui hantent les lieux sous-jacents à la vie humaine, tiennent les fils des correspondances fulgurantes et des prémonitions. L'artiste n'est plus celui qui prend bien garde, en tant qu'homme, à tirer son épingle du jeu ; il est pris lui-même dans le drame. "La terreur venait", a dit Rimbaud, analysant sa propre expérience (Alchimie du verbe). Cette terreur, les stratagèmes et les énigmes de la guerre actuelle sont venus l'étendre au monde objectif et c'est pourquoi l'art de Brauner est peut-être celui qui exprime le plus intensément ce monde dans sa dernière phase. Il est frappant que, quittes de toute influence l'un envers l'autre, Brauner et Leonora Carrington en soient venus à le traduire sous le même angle intérieur ou du moins que leur œuvre présente cette singulière parenté de climat. » André Breton (Le surréalisme et la peinture, suivi de Genèse et perspective artistiques du surréalisme et de Fragments inédits, New York, Brentano's, 1945, p. 99).

Bibliographie

Bibliographie.
-
Margaret Montagne, L'œuvre graphique de Victor Brauner (1903-1966), Étude et catalogue du fonds d'atelier conservé au Musée d'Art Moderne de Saint-Etienne, Thèse de doctorat d'histoire, mention « Histoire de l'art », sous la direction du Professeur Dario Gamboni, volume I bis, annexes, Lyon, Université Lyon II, 1998, rep.s.p., n° 805

Date de création1958
Date d'édition1958
Languesfrançais
Notes72,7 x 59,7 cm (28 5/8 x 23 1/2 in.) - Huile sur toile
Crédit© ADAGP, Paris, 2005.
Vente Breton 2003Lot 4130
Mots-clés,
CatégoriesŒuvres graphiques
Lien permanenthttps://www.andrebreton.fr/fr/work/56600100564980

Notice reliée à :

1 Œuvre
 
False

Légèrement chaude ou Adrianopole

-
Victor Brauner

Huile sur bois datée de 1937. Le Musée d'art moderne de Saint-Étienne possède une série de dessins portant le même titre et la même date.

Une image, une longue notice descriptive, une bibliographie, des expositions.

Le Lion double

Tableau

Auteur

Artiste Victor Brauner

Descriptif

Peinture à la cire sur carton datée et signée par Victor Brauner en 1946.

Peinture à la cire sur carton de Victor Brauner. Signée et datée vers le bas à droite : Victor Brauner 6.II.46. Annotée au dos au crayon : 6 février 1946. Porte une esquisse au crayon (par Brauner ?). Annotée sur le châssis : Collection André Breton Victor Brauner.

Victor Brauner
« Les puissances de l'imagination ne sont aucunement domesticables, elles ne consentent pas à s'épuiser en slogans publicitaires. Celui qui s'y livre tout entier en vient très vite à placer son orgueil ailleurs que dans les petites vanités du "succès" immédiat. C'est le cas de Brauner, que ces puissances ont favorisé dans le surréalisme comme nul autre, au point de lui avoir permis de s'établir depuis quelques années au cœur du "paysage dangereux", en plein domaine hallucinatoire. Là se sont portés à sa rencontre les êtres insolites qui hantent les lieux sous-jacents à la vie humaine, tiennent les fils des correspondances fulgurantes et des prémonitions. L'artiste n'est plus celui qui prend bien garde, en tant qu'homme, à tirer son épingle du jeu ; il est pris lui-même dans le drame. "La terreur venait", a dit Rimbaud, analysant sa propre expérience ("Alchimie du verbe"). Cette terreur, les stratagèmes et les énigmes de la guerre actuelle sont venus l'étendre au monde objectif et c'est pourquoi l'art de Brauner est peut-être celui qui exprime le plus intensément ce monde dans sa dernière phase. Il est frappant que, quittes de toute influence l'un envers l'autre,Victor Brauner et Leonora Carrington en soient venus à le traduire sous le même angle intérieur ou du moins que leur œuvre présente cette singulière parenté de climat. » André Breton (Le surréalisme et la peinture, suivi de Genèse et perspective artistiques du surréalisme et de Fragments inédits, New York, Brentano's, 1945, p. 99).

« Entre chien et loup, nulle expression mieux que celle-ci, telle que la première fois elle s'est chargée de sens panique dans notre enfance, n'assignait ses limites affectives à l'œuvre accomplie par Victor Brauner aux approches de la guerre.
« Le tout est incertain, dérisoire s'est traduit dans la langue de la peinture par le tout est louche qui, de 1937 à 1940, prête ses rideaux tombants, mal écartés, à l'œuvre de Victor Brauner. Plus rien de péremptoire : les personnages se doublent, s'éclipsent d'eux-mêmes, Personne avec toi n'est entré ?
Personne que ma chevelure (Saint-Pol-Roux : "Les Deux Serpents").
« La prunelle magnétique est le seul astre de cette nuit. » André Breton (Le surréalisme et la peinture, nouvelle édition revue et corrigée, 1928-1965, Paris, Gallimard, 1965, pp. 123-124).

« Devant la peinture actuelle de Victor Brauner, ma joie participe du sacré. Comme jadis devant La Déroute de San Romano ou tel détail du Jardin des plaisirs terrestres, devant L'embarquement pour Cythère, devant La Parade et Joyeux farceurs, devant L'Homme à la Clarinette, Le Cerveau de L'Enfant et Why not sneeze ? je recouvre ce grand bruit de feuilles dans les peupliers de mon sang. Tout s'est dilaté, s'est reposé, s'est agrandi. C'est le bel instant où le géomètre, les yeux presque fermés, parcourt les remparts de Troie et, sans qu'ils le sachent ni l'un ni l'autre, croise le chemin d'Hélène. Les luminaires ont repris leur course dans le ciel, à l'intérieur de notre main. La flamme et la feuille recréent la forme du cœur, la quadratrice tant cherchée épouse le dessin d'une fleur de lilas. De voir le soleil s'enfoncer chaque soir dans la mer, les Indiens ont déduit qu'il visitait de nuit le monde des poissons et, dans l'ignorance où il est sûrement de cette croyance, il est frappant de voir des êtres de l'invention de Brauner arborer pour couronne ou cuirasse le poisson ainsi chargé de soleil nocturne. » (Alastrob, 1946 ; Mythes disponibles, 1946.)

« Autre symptôme des plus heureux : issu des feux de la plus fastueuse aurore, un admirable oiseau pourpre se laisse charmer par une femme bise dont le double profil se conjugue avec la tête du lion. (Lion du double, 1946.) » André Breton (Le surréalisme et la peinture, Nouvelle édition revue et corrigée 1928-1965, Paris, Gallimard, 1965, p. 127).

Expositions


- Paris, Musée Pédagogique, Pérénnité de l'art gaulois, 1955, n° 462
- Paris, Galerie Daniel Cordier, Exposition internationale du surréalisme 1959-1960
- Paris, Musée national d'art moderne/Centre Georges Pompidou, André Breton, la beauté convulsive, 1991

Bibliographie

- Alain Jouffroy, « La collection André Breton », in : L'Œil, n° 10, octobre 1955, repr. p. 36, 32-39.
- André Breton, Le surréalisme et la peinture, Nouvelle édition revue et corrigée 1928-1965, Paris, Gallimard, 1965, repr. p. 126-127.
- Didier Semin, Victor Brauner, Paris, Réunion des musées nationaux, Filipacchi, 1990, repr. p. 140.
- Paris, Musée national d'art moderne - Centre Georges Pompidou, André Breton, la beauté convulsive, 1991, rep. pp. 77 et 443
- Margaret Montagne, L'Œuvre graphique de Victor Brauner (1903-1966), Étude et catalogue du fonds d'atelier conservé au musée d'Art moderne de Saint-Étienne, Thèse de doctorat d'histoire, mention « Histoire de l'art », sous la direction du Professeur Dario Gamboni, volume I bis, annexes, Lyon, Université Lyon II, 1998, repr. sans pagination, n°290
- Suzanne Duco-Nouhaud, L'Apport du surréalisme chez Yves Laloy (1920-1999), Symbolisme et magie picturale, Mémoire de D.E.A., Histoire de l'Art Contemporain, sous la direction du Professeur Serge Lemoine, volume I - II, Paris, Université de Paris IV, 2000, rep. planche n°53, p. 42, doc. n°9

Date de création1946
Languesfrançais
Notes60 x 81 cm (23 5/8 x 31 7/8 in.) - Peinture à la cire sur carton
Dimensions60,00 x 81,00 cm
Crédit© ADAGP, Paris, 2005.
Vente Breton 2003Lot 4248
Mots-clés,
CatégoriesBeaux-Arts, Tableaux
Série1991, La Beauté convulsive, centre Pompidou
Expositions1959, Exposition InteRnatiOnale du Surréalisme EROS , André Breton, La Beauté convulsive
Lien permanenthttps://www.andrebreton.fr/fr/work/56600100027330
Lieu d'exposition

Notice reliée à :

2 Œuvres
 
False

Légèrement chaude ou Adrianopole

-
Victor Brauner

Huile sur bois datée de 1937. Le Musée d'art moderne de Saint-Étienne possède une série de dessins portant le même titre et la même date.

Une image, une longue notice descriptive, une bibliographie, des expositions.

False

Nous sommes trahis

-
Victor Brauner

Huile sur toile datée de 1934, reproduite dans la revue Minotaure n° 5 la même année.
Une image, une longue notice descriptive, une bibliographie, des expositions.

Nous sommes trahis

Tableau

Auteur

Artiste Victor Brauner

Descriptif

Huile sur toile datée de 1934, reproduite dans la revue Minotaure n° 5 la même année.

Signée, dédicacée et datée en bas à droite : A André Breton Victor Brauner 1934 ; inscrit au dos sur le châssis : Coll. A. Breton 42 rue Fontaine Brauner Nous sommes trahis. Porte une étiquette marquée : Salon des indépendants; n° du catalogue 364 ; et une autre marquée : Brauner Victor 14, Cité Falguière Paris XV Nous sommes trahis nombre total d'oeuvres exposées 2.

Victor Brauner
« Les puissances de l'imagination ne sont aucunement domesticables, elles ne consentent pas à s'épuiser en slogans publicitaires. Celui qui s'y livre tout entier en vient très vite à placer son orgueil ailleurs que dans les petites vanités du "succès" immédiat. C'est le cas de Brauner, que ces puissances ont favorisé dans le surréalisme comme nul autre, au point de lui avoir permis de s'établir depuis quelques années au cœur du "paysage dangereux", en plein domaine hallucinatoire. Là se sont portés à sa rencontre les êtres insolites qui hantent les lieux sous-jacents à la vie humaine, tiennent les fils des correspondances fulgurantes et des prémonitions. L'artiste n'est plus celui qui prend bien garde, en tant qu'homme, à tirer son épingle du jeu ; il est pris lui-même dans le drame. "La terreur venait", a dit Rimbaud, analysant sa propre expérience ("Alchimie du verbe"). Cette terreur, les stratagèmes et les énigmes de la guerre actuelle sont venus l'étendre au monde objectif et c'est pourquoi l'art de Brauner est peut-être celui qui exprime le plus intensément ce monde dans sa dernière phase. Il est frappant que, quittes de toute influence l'un envers l'autre,Victor Brauner et Leonora Carrington en soient venus à le traduire sous le même angle intérieur ou du moins que leur œuvre présente cette singulière parenté de climat. » André Breton (Le surréalisme et la peinture, suivi de Genèse et perspective artistiques du surréalisme et de Fragments inédits, New York, Brentano's, 1945, p. 99).

« Entre chien et loup, nulle expression mieux que celle-ci, telle que la première fois elle s'est chargée de sens panique dans notre enfance, n'assignait ses limites affectives à l'œuvre accomplie par Victor Brauner aux approches de la guerre.
« Le tout est incertain, dérisoire s'est traduit dans la langue de la peinture par le tout est louche qui, de 1937 à 1940, prête ses rideaux tombants, mal écartés, à l'œuvre de Victor Brauner. Plus rien de péremptoire : les personnages se doublent, s'éclipsent d'eux-mêmes, Personne avec toi n'est entré ?
Personne que ma chevelure (Saint-Pol-Roux : "Les Deux Serpents").
« La prunelle magnétique est le seul astre de cette nuit. » André Breton (Le surréalisme et la peinture, nouvelle édition revue et corrigée, 1928-1965, Paris, Gallimard, 1965, pp. 123-124).

« Plus que d'une substance phosphorique, c'est à vrai dire d'une substance totalement immatérielle qu'est formé le personnage de Nous sommes trahis, toile qui fut reproduite dans Minotaure (n° 5, mai 1934, page 48) et qui fut la première de Brauner à figurer dans la revue. L'absence visuelle de celui-ci ne saurait d'ailleurs cacher sa présence occulte que symbolise la réunion sur un fauteuil d'un porte-chapeau, d'un porte-manteau et d'une paire d'embauchoir de bottes. L'assemblage de ces formes en bois, le traitement des ombres portées et la suggestion d'un vide habité décèlent nettement ici l'influence (assez libre, il est vrai) de la peinture métaphysique. » Guy Habasque (Paris, Galerie de l'Œil, Minotaure, 1962, n° 7).

Expositions


- Paris, Galerie de l'Œil, Minotaure, 1962, n° 7
- Paris, Musée national d'art moderne/Centre Georges Pompidou, André Breton, la beauté convulsive, 1991

Bibliographie

- Minotaure, n° 5, mai 1934, rep. n°3, s.p.
- Paris, Musée national d'art moderne/Centre Georges Pompidou, André Breton, la beauté convulsive, 1991, rep.p. 318
- Margaret Montagne, L'œuvre graphique de Victor Brauner (1903-1966), Etude et catalogue du fonds d'atelier conservé au Musée d'Art Moderne de Saint-Étienne, thèse de doctorat d'histoire, mention « Histoire de l'art », sous la direction du Professeur Dario Gamboni, volume I bis, annexes, Lyon, Université Lyon II, 1998, rep.s.p., n° 85

 

Date de création1934
Date d'édition1934
Languesfrançais
Notes97 x 130 cm (38 1/8 x 51 1/8 in.)
Crédit© ADAGP, Paris, 2005.
Vente Breton 2003Lot 4249
Mots-clés,
CatégoriesTableaux
Lien permanenthttps://www.andrebreton.fr/fr/work/56600100175110

Notice reliée à :

2 Œuvres
 
False

Légèrement chaude ou Adrianopole

-
Victor Brauner

Huile sur bois datée de 1937. Le Musée d'art moderne de Saint-Étienne possède une série de dessins portant le même titre et la même date.

Une image, une longue notice descriptive, une bibliographie, des expositions.

False

Le Lion double

-
Victor Brauner

-
Peinture à la cire sur carton datée et signée par Victor Brauner en 1946.
Une image, une longue notice descriptive, une bibliographie, des expositions.

1991, La Beauté convulsive, centre Pompidou

Portrait de Marcelle Ferry

Tableau

Auteur

Artiste Victor Brauner

Descriptif

Huile sur toile de 1934 dédicacée à Marcelle Ferry.

Signée, datée et dédicacée en bas à droite : « Victor Brauner 1934 à Marcelle Ferry Lila d'Isis. »

« Les puissances de l'imagination ne sont aucunement domestiquables, elles ne consentent pas à s'épuiser en slogans publicitaires. Celui qui s'y livre tout entier en vient très vite à placer son orgueil ailleurs que dans les petites vanités du "succès" immédiat. C'est le cas de Brauner, que ces puissances ont favorisé dans le surréalisme comme nul autre, au point de lui avoir permis de s'établir depuis quelques années au cœur du "paysage dangereux", en plein domaine hallucinatoire. Là se sont portés à sa rencontre les êtres insolites qui hantent les lieux sous-jacents à la vie humaine, tiennent les fils des correspondances fulgurantes et des prémonitions. L'artiste n'est plus celui qui prend bien garde, en tant qu'homme, à tirer son épingle du jeu ; il est pris lui-même dans le drame. "La terreur venait", a dit Rimbaud, analysant sa propre expérience (Alchimie du verbe). Cette terreur, les stratagèmes et les énigmes de la guerre actuelle sont venus l'étendre au monde objectif et c'est pourquoi l'art de Brauner est peut-être celui qui exprime le plus intensément ce monde dans sa dernière phase. Il est frappant que, quittes de toute influence l'un envers l'autre, Brauner et Leonora Carrington en soient venus à le traduire sous le même angle intérieur ou du moins que leur œuvre présente cette singulière parenté de climat. » André Breton (Le surréalisme et la peinture, suivi de Genèse et perspective artistiques du surréalisme et de Fragments inédits, New York, Brentano's, 1945, p. 99).

Bibliographie

- Margaret Montagne, L'œuvre graphique de Victor Brauner (1903-1966), Étude et catalogue du fonds d'atelier conservé au Musée d'Art Moderne de Saint-Etienne, Thèse de doctorat d'histoire, mention « Histoire de l'art », sous la direction du Professeur Dario Gamboni, volume I bis, annexes, Lyon, Université Lyon II, 1998, rep.s.p., n° 106

Date de création1934
Date d'édition1934
Languesfrançais
Notes65 x 54 cm (25 1/2 x 21 1/4 in.) - Huile sur toile
Crédit© ADAGP, Paris, 2005.
Vente Breton 2003Lot 4132
Mots-clés, ,
CatégoriesTableaux
Lien permanenthttps://www.andrebreton.fr/fr/work/56600100763320

Notice reliée à :

1 Œuvre
 
False

Légèrement chaude ou Adrianopole

-
Victor Brauner

Huile sur bois datée de 1937. Le Musée d'art moderne de Saint-Étienne possède une série de dessins portant le même titre et la même date.

Une image, une longue notice descriptive, une bibliographie, des expositions.